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Productions des équipes PNI "2" 1999.

Rappels des consignes d'écritures pour les équipes innovantes pour le PNI "2" - 1997-1999

Consignes d'écritures pour les équipes innovantes.

L’ECRITURE DES EQUIPES INNOVANTES

DIRECTION DE TRAVAIL

 Groupe de travail des coordonnateurs, Paris, 5 octobre 1998,

Remarques préliminaires 

exposées par A.M. Beriot, Bureau de la valorisation des innovations.

1. Nous ne nous situons pas dans une culture d’application mais dans une culture de compréhension. Il s’agit de permettre à d’autres enseignants de réfléchir et comprendre comment d’autres ont répondu aux questions qu’ils se posent.

Nous sommes plutôt centrés sur le processus que sur le produit. 

·Le principe des innovations, c’est de répondre à de grandes questions qui se posent aujourd’hui dans le système éducatif. 

Le PNI, tel qu’il est conçu, est organisé autour de la réflexion sur ces grandes questions :

Comment éduque-t-on à la citoyenneté ? 

Comment fait-on progresser l’individualisation des parcours ? 

Comment organise-t-on la prévention de la violence ?

La démarche est la suivante : à partir des expériences de terrain, qu’est-ce que les équipes éducatives et enseignantes apportent comme réponses aux grandes questions qui se posent aujourd’hui ?

Il s’agit d’une perspective clinique de l’approche pédagogique.

Importance des " notes de cadrage " pour préciser la façon dont on se pose les questions du côté de l’institution.

·Articulation innovation-recherche. Rôle de l’INRP. Les innovations constituent une ressource pour la recherche et doivent également être soutenues par la recherche. Organisation de séminaires thématiques, pistes à explorer…

Ce qui est attendu des écrits :

1. Un contexte/une problématique/des hypothèses : comment l’équipe est-elle rentrée dans l’action ?

·Description de l’action : comment l’équipe s’y est prise ?

·Effets et perspectives. Décalage entre les intentions et les résultats, évaluation, perspectives…

L’écrit final des équipes a un intérêt, une utilité :

• Au niveau de l’équipe et de l’établissement (pour situer l’action, en discuter, etc.)

·Au niveau de l’académie : échanges de pratiques, ressources pour la formation

·Au niveau national : ressource pour la recherche / ressource pour l’institution : quelles réponses peuvent être apportées aux questions qui se posent ? Information de la décision politique.

L’écrit est une ressource pour l’action qui s’adresse à des praticiens. Il constitue également une ressource pour l’institution et pour la recherche.

Il s’agit d’élaborer des savoirs à partir de l’expérience pour participer à l’évolution des pratiques professionnelles.

Modalités de production :

L’écrit final est une décantation progressive. Chaque équipe passe par différentes formes d’écrits. La médiatisation de l’accompagnateur est importante dans ce processus.

Trois niveaux d’écrits sont attendus.

1. La " monographie ", autrement dit, la description de l’action comme un " tout " : précisions sur le contexte, sur l’origine, sur les interactions, etc.

Outil de mise en œuvre : le " canevas " (intitulé " grille " dans les documents). Il ne s’agit pas de répondre à tout les items. C’est un guide pour la construction de la monographie. Il faut simplement respecter les grands titres pour qu’il puisse y avoir une comparaison entre équipes. Mais cela doit être écrit dans un style rédigé et lisible (fonction de communication). Ce document peut-être rédigé en relation avec l’accompagnateur, qui balaie le champ du questionnement avec l’équipe.

·Le " Zoom ", qui constitue un " éclairage ", une " étude " sur un point particulier de l’action qui semble particulièrement intéressant aux yeux de l’équipe. (Le rôle de l’accompagnateur est important à ce niveau). Cela répondrait à la question : " sur quel point voulez-vous attirer l’attention de ceux qui voudraient s’inspirer de votre expérience ? "

Cet " éclairage " peut porter, par exemple sur : un moment fort de l’action / une orientation, un choix pédagogique / une démarche / les résultats / les relations entre acteurs, le fonctionnement de l’équipe, etc.
L’objectif est de donner à voir, de donner à réfléchir et de partager les expériences.
Cet écrit demande donc un premier travail d’identification de ce que l’on va " éclairer " ou " étudier ".

·Une " synthèse-bilan " de l’accompagnateur pour contribuer à la synthèse par axe qui sera faite pour l’académie. Il ne s’agit pas de porter un jugement, mais plutôt de faire un retour réflexif sur l’action telle qu’elle a été vue de l’extérieur par l’accompagnateur.

Consignes de forme :

• Quantité de texte : à peu près dix pages. Moitié pour la " monographie " (à partir du canevas) et moitié pour le " zoom ".

·Document à remettre sur disquette (Word 6 , p.c.) , sans mise en page sophistiquée.

·Indications à faire apparaître : 

pour la monographie : Académie / Etablissement avec ses coordonnées / Axe PNI / Titre de l’action / personne contact ;
pour le " zoom " : titre de l’ " éclairage ".

Echéances

Contenu

Octobre 1998

Réunion de démarrage avec les équipes : distribution du canevas, explication des consignes d’écriture, contractualisation pour aboutir au résultat.

Fin novembre

Choix du thème du " zoom " par les équipes. L’accompagnateur indique ce choix dans le dossier des équipes

20 janvier 1999

Regroupement : mise au point du plan du " zoom ", échanges entre équipes

7 avril 1999

Regroupement : travail sur la production finale, échanges entre équipes

14 mai 1999

Premier retour des écrits pour lecture par un groupe de travail le 18/05

10 juin 1999

Retour des écrits dans leur version finie, lecture par un groupe de travail le 15 juin. Retour des synthèses des accompagnateurs.

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