![]() Toutes les monographies |
![]() Sommaire de ce pôle |
Programme National d'Innovation 99-01. (PNI 3) Monographie produite en juin 2001 |
La transdisciplinarité entre l’enseignement général et |
L’action se déroule dans une classe de première STI génie électronique. L’équipe pédagogique travaille en transdisciplinarité pour supprimer le clivage entre l’enseignement technologique et l’enseignement général, et donner toute sa place à l’enseignement général dans le projet professionnel de l’élève. Elle apporte aux élèves des méthodes de travail communes à toutes les disciplines, particulièrement en ce qui concerne la lecture de consigne. Elle entraîne les élèves aux épreuves orales du baccalauréat en français, histoire-géographie et STI électronique. |
Mots
clés :
Transdisciplinarité,
équipe,
STI électronique,
méthode,
oral,
consignes,
représentation,
démarche,
outils,
évaluation,
thème,
dédramatisation
![]() |
I – Branly un lycée scientifique et technologique : Le lycée Edouard Branly, situé dans le 5ème
arrondissement de Lyon est une cité scolaire polyvalente regroupant 1300
élèves répartis de la façon suivante :
|
![]() |
II – Pourquoi un travail
transdisciplinaire ? Pour supprimer le clivage entre l’enseignement technologique et l’enseignement général, et donner toute sa place à l’enseignement général dans le projet professionnel de l’élève. Pour apporter aux élèves des méthodes de travail communes à toutes les disciplines, particulièrement en ce qui concerne la lecture de consigne. Pour entraîner les élèves aux épreuves orales du baccalauréat en français, histoire-géographie et STI électronique. |
![]() |
III – Naissance d’un projet transdisciplinaire :
A l’origine, les professeurs d’électronique et de français ont envisagé un travail transdisciplinaire autour des épreuves d’oral dans la classe de première STI dans laquelle ils se sont rencontrés. La deuxième année scolaire leur a permis de mettre en place ces premiers travaux en transdisciplinarité. L’équipe s’est ensuite élargie aux enseignants d’histoire géographie puis d’anglais cette année. Donc deux années d’approche avant les deux années de PNI Pendant les deux années, l’action est conduite par une équipe pédagogique constituée de :
Lors des réunions de concertation pédagogiques, les enseignants ont constaté que : La plupart des élèves de cette section de STI, n’ont pas encore de projet professionnel lorsqu’ils arrivent en première. Leur objectif est l’obtention du baccalauréat, ce qui se traduit par une sélection des matières en fonction de leur coefficient à l’examen. Comment aider l’élève à construire son projet professionnel ? Comment donner toute sa place à l’enseignement général dans un tel contexte ? Comment amener le plus grand nombre à une meilleure pratique de l’oral ?
Une prise de conscience double
A : La lecture de consignes : - Réflexion de l’équipe pédagogique : Les professeurs constatent régulièrement que de nombreux élèves ne lisent pas correctement les consignes et donc ne réalisent pas correctement les exercices. Après cette prise de conscience des difficultés de lecture, l’équipe a essayé d’analyser les comportements des professeurs ainsi que ceux des élèves. Le plus souvent, lorsqu’un exercice n’est pas réussi, le professeur pense que l’élève soit n’a pas appris le cours, soit ne l’a pas compris. Or parfois seule la consigne n’a pas été comprise et donc n’a pas permis à l’élève de faire l’exercice. Les professeurs ont donc décidé de conduire un travail méthodologique sur cette compétence. Tout d’abord, chacun se montrera particulièrement attentif à la lisibilité de la consigne : Le plus souvent, le professeur envisage plus la réponse à la question que la question elle-même. Le professeur se mettra à la place de l’élève lorsqu’il rédigera la consigne Il vérifiera que la terminologie et la formulation sont claires. - Les représentations des élèves : Pour la plupart d’entre eux, la lecture de consignes n’est pas un problème. Ils pensent les lire correctement. Ils oublient le français dans les autres disciplines. Or ils les lisent très souvent globalement, de façon incomplète. Ils ne prennent pas en compte tous les termes de la consigne et laissent de coté ceux qui les leur posent problème. Ils se lancent trop vite dans l’exécution de ce qu’ils croient avoir compris, sans prendre le temps de l’analyse et de la réflexion. - Prise de conscience des élèves : Les professeurs vont amener les élèves : à réfléchir à l’importance de la lecture des consignes dans la réussite de tout exercice. à engager une pratique méthodique de l’analyse de consignes et, ce dans toutes les disciplines, afin de créer de véritables automatismes. A pratiquer une reformulation systématique de la consigne avant de commencer tout exercice. B : La pratique de l’oral : Au cours de l’année de première, l’oral prend une dimension nouvelle car les élèves des sections de STI préparent les épreuves anticipées du baccalauréat de français et l’épreuve orale d’histoire géographie. D’autre part, ils rencontrent en terminale une épreuve en électronique. Dans ce contexte particulièrement favorable à une réflexion commune, l’équipe, ayant constaté à l’unanimité, les difficultés que rencontrent la plupart des élèves a décidé d’engager une action dans ce domaine. De nombreux élèves ne prennent jamais spontanément la parole en cours, soit à cause d’une timidité naturelle,
Certains vivent l’épreuve orale de l’examen comme une épreuve redoutable avec une vision négative du regard de l’examinateur ou du jury. Dédramatisation de l’oral : Par une pratique régulière dans toutes les disciplines, l’équipe veillera :
|
![]() |
IV – Faire vivre la transdisciplinarité :
A : Présentation de l’équipe à la classe : Le jour de la rentrée, tous les professeurs se réunissent dans la salle de STI électronique pour concrétiser devant la classe la volonté de donner toute sa place à l’enseignement général dans un contexte de baccalauréat technologique et le désir de travailler en équipe. Chaque professeur se présente à tour de rôle et fait part aux élèves des objectifs de sa discipline. Ensuite, la classe prend connaissance du projet
transdisciplinaire, de ses objectifs et des travaux pédagogiques prévus. B : Voyage pédagogique : Dès le mois d’octobre, l’équipe pédagogique organise un voyage d’intégration sur deux jours à Paris. Le programme de ce voyage s’oriente autours de deux pôles : l’un scientifique et technique : à la cité des sciences avec des parcours guidés dans les expositions sur les nouvelles technologies, puis à la géode avec la projection d’un film sur l’eau et les hommes. l’autre littéraire et culturel : au musée du Louvre avec une conférence sur la peinture de la réalité, dans le cadre de l’étude du réalisme et du naturalisme au programme du baccalauréat de français. Ensuite découverte des monuments de Paris en bateau mouche. un questionnaire qui mêle questions d’ordre technique, littéraire et culturel permet aux élèves de contrôler et de valoriser immédiatement les acquis. Des lots en rapports avec les diverses activités pédagogiques récompensent les participants.
A : Lecture de consignes : a : Production des outils : A partir des difficultés des élèves, les professeurs ont élaboré 2 grilles : élaboration d’une grille d’auto-observation et d’aide à la compréhension de la consigne. (Annexe fiche n°1) élaboration d’une grille d’auto-analyse pour mieux comprendre les difficultés rencontrées par l’élève. (Annexe fiche n°2) Chaque grille est présentée et analysée dans chaque discipline avec la participation critique des élèves. b : Appropriation des outils : Dans chaque discipline, le professeur commence systématiquement les exercices par une approche méthodique de la lecture de consignes. Chaque élève est sollicité à tour de rôle pour repérer les mots clé. Avant tout exercice, le professeur invite les élèves à consulter la première grille d’auto-observation aussi bien en mathématiques, en physique, qu'en STI qu’en français. La seconde fiche est utilisée par l’élève au moment de la correction d’un devoir afin d’identifier l’(les) erreur (s) - nature exacte - recherche de la cause de la difficulté rencontrée. Elle lui permet de formuler ce qui s’est mal passé.
c : Description d’une expérience : Dans le cadre des modules en français, les élèves sont amenés à mettre en pratique la démarche de lecture de consigne sur des exercices d’électronique. Le professeur d’électronique aura au préalable précisé les différentes étapes de la réflexion à mener à sa collègue de français. L’objectif de la séance est la prise en compte du français dans toutes les disciplines. Cette démarche déjà systématisée en français n’a pas manqué de surprendre. Néanmoins, la surprise des élèves a été telle, qu’ils ont cru à une erreur de photocopies lorsque leur professeur de français a distribué des exercices d’électronique pendant son cours. Surprise d’autant plus grande lorsqu’il s’est agi de faire ces exercices. « Surtout pas de calculs ! Mais que nous veut-elle ? » Le professeur a alors demande aux élèves de prendre du recul, du temps pour la réflexion afin : d’analyser la consigne en prenant en compte toutes les données, de reformuler la consigne de sélectionner dans le cours d’électronique les données théoriques dont ils ont besoin, de décomposer en plusieurs étapes le cheminement qui permettra d’arriver au résultat, D’identifier pour chaque étape, les outils nécessaires et les mettre en oeuvre. B : Entraînement à l’oral : a : Production des outils : Les professeurs ont élaboré des grilles d’évaluation communes. Ils les ont communiquées aux élèves et les ont analysées avec eux afin de mettre en évidence les différents critères d’évaluation de l’oral. Ainsi les élèves sont sécurisés et plus confiants. D’autre part, les élèves deviennent évaluateur lors du passage à l’oral de leur camarade. A l’issue de l’exposé, chaque élève de la classe prend la parole et fait part de ses remarques en terme de contenu de l’exposé. Il évalue également l’aptitude à communiquer, la qualité de l’expression, les éléments non verbaux (gestuelle et maîtrise de la posture, clarté de la voix : volume articulation débit, maîtrise des bruits : soupirs, mots parasites…, efficacité du regard). Ces exercices réguliers permettent d’améliorer la participation et la motivation des élèves. Les professeurs ont appris aux élèves à rédiger une fiche de synthèse d’un cours ou d’un document qui leur servira de support à l’épreuve orale. b : Description d’une expérience : La pratique de l’oral en français histoire géographie : Ces disciplines partagent un objectif commun, la préparation de la classe aux épreuves anticipées du baccalauréat. Des exposés sont proposés dans ces deux matières, les uns spécifiques à la discipline, les autres en interdisciplinarité. Une séance de module de français est régulièrement consacrée à l’entraînement à l’oral selon deux types d’exercices : - pratique de l’analyse d’un texte littéraire selon les règles de l’examen (10minutes) - entraînement à l’entretien (10 minutes) sur les regroupements de textes et œuvres intégrales étudiés. -Parcours lectures et exposés sur les siècles,
les courants littéraires et les thèmes abordés. Ces exercices réguliers permettent d’améliorer la participation et la motivation des élèves. Deux épreuves orales de bac blanc sont organisées dans le courant du mois de mars, l’une en français à laquelle participent tous les élèves et l’autre en histoire-géographie sur la base du volontariat. A l’issue de l’épreuve de français, le professeur commente à chaque élève sa grille d’évaluation, ce qui permet à l’élève d’élaborer une fiche « points forts points faibles ». Ainsi chacun est invité à une prise de conscience et à un encouragement à progresser. La pratique de l’oral en anglais – électronique L’interdisciplinarité est vraisemblablement un des moyens de faire prendre conscience aux élèves de l’importance de l’anglais dans les nouvelles technologies. Les documents constructeurs des composants qu’ils utilisent en expérimentation sont pratiquement toujours en anglais. La technologie peut être un pont vers un apprentissage approfondi de la langue. Il ne s’agit plus d’un apprentissage abstrait où les embûches s’accumulent, mais l’anglais permet alors de communiquer, de lire, d’écrire dans un domaine dans lequel les élèves ont choisi de se spécialiser. Deux séquences ont été réalisées dans le cadre de cette interdisciplinarité anglais - électronique : - Travail sur un appareil bien connu des élèves : l’oscilloscope Les élèves peuvent s’appuyer sur l’exploitation du contexte technique pour élucider le vocabulaire inconnu. Ils sont amenés à mettre en relation leurs acquis linguistiques et leurs applications dans leur domaine de spécialisation. Ce travail a été décomposé en trois étapes : - Une approche globale : identification du type de document (manuel utilisateur, brochure de maintenance, documentation de mise en service ...) - Un travail sous un angle nouveau de l’impératif, des modaux et leur valeur, des formes passives, des mots composés, des verbes spécifiques aux modes d’emploi, des reconnaissances des formes elliptiques...) - Un travail de traduction français Û anglais. - Travail sur le thème de fin d’année : - Travail sur une partie de la documentation constructeur d’un composant utilisé dans la réalisation. - Présentation à l’oral et en anglais des caractéristiques de ce composant. La pratique de l’oral dans sa pluridisciplinarité :
Au cours du deuxième trimestre, pendant les heures de
STI électronique, les élèves ont réalisé l’étude d’un dossier
technique sur une balise maritime. Cette étude s’est déroulée selon 3 phases : - L’étude théorique et expérimentale au cours de laquelle toutes les connaissances nécessaires à la compréhension du système ont été apportées. - La réalisation a porté sur une partie du système étudié qui a été découpé en 3 cartes. Les élèves regroupés par 3 ont réalisé chacun une des 3 cartes à partir d’un cahier des charges à respecter. - La mise en conformité a permis à chaque groupe de trois élèves de tester et régler leurs cartes puis de les connecter entre elles de manière à réaliser la partie du système étudiée. A l’issue, les élèves ont réalisé un dossier dans lequel ils ont décrit le fonctionnement de la balise, le fonctionnement de la partie qu’ils ont réalisé, la réalisation et la mise en conformité de leur carte puis de l’ensemble des trois cartes. Ils ont inclus dans ce dossier le document constructeur en anglais d’un des composants utilisé. Ce dossier sert de support à l’épreuve orale que l’équipe pédagogique a organisé courant mai et au cours de laquelle les élèves présentent leur dossier devant un jury pluridisciplinaire (STI, français, histoire – géographie, anglais). Les professeurs ont élaboré une grille d’évaluation commune à toutes les disciplines concernées. Cette grille a été préalablement analysée avec les élèves afin qu’ils prennent connaissance des critères précis de l’évaluation. Cf. annexe 3.
|
![]() |
Les objectifs ont évolué entre la première année de mise en place du projet et sa poursuite en deuxième année. La transdisciplinarité s’est renforcée en anglais. Le travail de première année essentiellement centré sur la pratique de l’oral s’est enrichi d’un apport méthodologique sur la lecture de consignes.
La présentation de l’équipe pédagogique et du projet aux élèves s’est déroulée dans la salle d’électronique, domaine jusqu’alors « réservé ». Ce fut d’ailleurs l’occasion pour certains professeurs d’enseignement général d’y pénétrer pour la première fois et de découvrir les élèves dans un contexte différent. Pour les 2 axes principaux du projet, lecture de consignes et oral, les professeurs parviennent à parler le même langage et à aller tous dans le même sens en enseignement technologique comme en enseignement général.
Grâce au projet, l’équipe s’est consolidée et a évolué. Chacun accepte de se remettre en cause, de prendre en compte les problèmes spécifiques de chaque discipline. Chacun s’enrichit de la connaissance des autres disciplines. Le projet a conduit l’équipe à se rencontrer régulièrement, à mieux se connaître, et surtout à échanger dans la convivialité ce qui a permis une meilleure coordination au niveau de l’enseignement et une adaptation souple aux besoins de chacun.
Le manque de temps de concertation, il faudrait disposer d’une heure hebdomadaire de concertation commune sur l’emploi du temps. Il est difficile de dégager du temps sur le programme de chaque discipline pour se consacrer aux travaux transdisciplinaires. Il est difficile de dégager du temps pour construire des outils communs et pour dialoguer avec les élèves. Néanmoins l’équipe souhaite poursuivre ce travail, l’améliorer afin de mieux utiliser les outils crées, et l’élargir à d’autres disciplines enseignées en STI. En effet, les professeurs de mathématiques, de sciences physiques ont manifesté le désir de s’intégrer dans l’équipe.
Élaboration des grilles : La difficulté a été de prendre en compte la spécificité de chaque discipline pour arriver à une grille qui soit commune à toutes les disciplines Effets positifs : La mise en place d’une pratique régulière de la reformulation de la consigne, à l’écrit comme à l’oral, a permis de mieux guider les élèves, de les mettre en confiance et de développer des automatismes. réflexe de mise à distance qui favorise la réflexion et l’analyse de la consigne mise en relation de la consigne et du cours mise en relation des différentes disciplines. Les élèves sont plus attentifs au sens de la question et à la mise en relation avec leurs connaissances. Les expériences de lecture de consignes d’électronique dans le cours de français ont provoqué un effet de surprise qui a suscité une réflexion fondamentale : le français est bien un outil indispensable dans l’exécution de tout exercice, quelle que soit la discipline. Les élèves ont manifesté un réel intérêt pour ce type de travail. La nouveauté a généré une meilleure implication dans le nécessaire effort de réflexion sur leur pratique individuelle, et sur la mise en relation des différentes disciplines.
L’équipe pédagogique note une évolution positive des
élèves dans la pratique de l’oral. D’une part, la relation enseignant - enseignés est plus riche. Les élèves osent intervenir pour poser les questions, dire ce qu’ils ne comprennent pas. Cette meilleure communication passe par une prise de conscience de l’importance de l’oral. Les efforts réguliers de l’équipe dans le domaine de la reformulation permettent une prise de parole plus systématique et contribuent ainsi à développer les compétences langagières. D’autre part, cette maîtrise de la langue s’accompagne d’une amélioration de la qualité de l’écoute de l’autre. Le fait d’amener chaque élève à être lui - même acteur de l’évaluation de ses camarades est un facteur indéniable de progrès : auto-contrôle en terme de niveau de langue, observation plus pertinente des critères d’évaluation. Les problèmes qui demeurent sont en grande partie liés aux lacunes qui subsistent dans l’expression pour quelques-uns et dans le vocabulaire pour la plupart d’entre eux : choix du mot juste, difficultés à mobiliser les mots, à les enchaîner, à les mettre en valeur, à construire des transitions. Ce sont ces difficultés que chaque enseignant prend en compte dans la pratique de l’oral, tant en STI qu’en histoire géographie et bien sûr en français. Néanmoins, une difficulté d’organisation subsiste en terme d’emploi du temps. Le choix des dates des épreuves anticipées de français et histoire géographie est fixé dans les trois semaines qui précèdent les vacances de printemps. Les épreuves d’électronique avec un jury pluridisciplinaire ont lieu courant mai (le projet doit être terminé en STI). Le passage à l’oral mobilise de nombreuses heures à un moment où la classe est déjà beaucoup sollicitée.
Ils ont noté une meilleure intégration au sein de la classe de leur enfant ainsi qu’une meilleure ambiance générale. S’il leur paraît difficile d’évaluer l’impact sur le travail personnel de chacun, plusieurs parents tiennent à signaler un travail plus motivant au lycée, une méthode intéressante pour motiver les élèves dans toutes les disciplines. Les parents sont satisfaits et adhèrent au projet qui pour eux, témoigne de la bonne entente entre les professeurs et d’une démarche pédagogique positive et dynamique.
Même s’ils ont des difficultés à verbaliser les autres objectifs, ils ont été intéressés par les exercices de lecture de consignes français – électronique et souhaiteraient qu’ils soient plus nombreux. Ils apprécient également les ponts entre mathématiques et physique et entre anglais et électronique. Le dialogue constant entre les professeurs de l’équipe avec la classe et avec les parents les sécurise. Tous notent une meilleure relation avec les professeurs sur le plan du travail et sur le choix des méthodes. Ils demandent d’ailleurs davantage de fiches de méthode. Ils souhaiteraient que cette transdisciplinarité soit encore plus fréquente et plus élargie.
|
![]() |
VII – Conclusion : une volonté de poursuivre l’année suivante
Notre difficulté majeure et permanente a été l’organisation du temps de concertation en raison de l’absence de plage commune sur nos emplois du temps. Pour cette raison, notre projet n’a pu se construire que très lentement au cours de l’année et n’a donc pas atteint l’efficacité que nous espérions. Cependant, les grilles d’évaluation communes élaborées par l’équipe sont opérationnelles, les exercices de lecture de consignes sont rédigés et seront complétés l’année prochaine et enfin, notre volonté de poursuivre ce projet demeure intact.
|
![]() |
Liste des membres de l'équipe ayant réalisé
cette monographie :
ROMESTAND Simone |
![]() |
|
![]() Toutes les monographies |
![]() Sommaire de ce pôle |