L'éducation à la citoyenneté


Le PNI

Ensemble des bilans

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Serveur Académie


Programme National d'Innovations. ( PNI 2 1997-1999)

Bilan intermédiaire des équipes en juin1998.

 

 4 - Education à la citoyenneté :

  Synthèse globale

 

Collège Longchambon

Collège Georges Brassens 

Collège Pablo Picasso

Lycée Saint Exupéry 

Collège André Malraux 

L.P. Sermenaz 

Collège "Les Vernes"

L.P. Hélène Boucher 

Collège Emile Zola 

L.P. du 1er film 

Collège Henri Barbusse

 

 

 

 

 PNI 2 / 09

Académie de LYON

09 Collège Longchambon :

Education à la citoyenneté

24, rue Stéphane Coignet 

69008 - LYON 

tel : 04 78 74 05 17

Contact : 

M. Jean-Paul CHICH 

Principal

 

1 - Présentation

Pourquoi ? :

Le collège LONGCHAMBON est un collège de Z.E.P. qui comprend 750 élèves dont 100 en S.E.G.P.A.

Depuis plusieurs années, l'augmentation des actes d'incivilité, la multiplication des conflits, le détournement de la fonction de délégué, le manque de relations avec les parents ont entraîné une dégradation générale du climat.

Une équipe se constitue.

Qui ? :

Des enseignants, des personnes A.T.O.S.S., des personnels d'encadrement et des parents d'élèves décident d'agir ensemble dès l'entrée des élèves au collège.

Trois axes principaux définissent cette action :

L'organisation d'un accueil des parents de 6ème le jour de la rentrée pour tenter de les rendre acteurs de l'équipe éducative. Ils participent à la rentrée avec les enfants ainsi qu'aux séances de "vie de classe".

La "vie de classe" en 6ème est inscrite dans l'emploi du temps des élèves. Elle est co-animée par le professeur principal et un autre membre de l'équipe. Différents thèmes y sont étudiés : la connaissance du collège, du personnel, du règlement intérieur, la gestion des conflits, de la violence .... Il s'agit d'apprendre à bien vivre ensemble, la sortie V.T.T. dès le début de l'année y contribue.

Un travail spécifique est fait sur la formation des délégués et surtout leur mode d'élection. L'objectif étant de les responsabiliser et développer leur rôle dans l'établissement.

 

2 - Acquis et questionnement

Les points stabilisés :

* Une équipe nombreuse, variée, dynamique favorise les échanges et l'enrichissement personnel. Tous sont convaincus de la nécessité de travailler autrement et participent à l'élaboration du projet.

* L'accueil des parents des élèves de 6ème permet de les rencontrer dans un autre but que celui de l'évaluation.

* Le projet est intégré au projet d'établissement. Il est reconnu par toute l'équipe éducative.

* Le programme des séances de "vie de classe" est, à ce stade du projet, travaillé et largement expérimenté. Il donne satisfaction aux animateurs.

Les difficultés :

* Il est difficile de trouver du temps pour échanger, concevoir, évoluer entre tous les membres de l'équipe.

* La formation des délégués reste encore trop théorique. Le rôle du délégué est trop formel.

* Une rémunération équitable des participants reste difficile en raison de la disparité des statuts quels que soient les méthodes utilisées et les sujets abordés.

* Certains groupes d'élèves sont difficiles à gérer en raison de leur hostilité vis à vis de l'institution.

* A part quelques réactions rassemblées dans des questionnaires, l'évaluation des effets des différentes actions sur le comportement des élèves n'est pas formalisée.

* La vie dans l'établissement semble plus calme, mais aucune mesure objective n'en a été faite.
 
 

3 - Commentaire de l'accompagnateur

I – l’action et ses caractéristiques

Les points stabilisés et les difficultés sont bien décrites dans le document fourni par l'équipe (cf. Bilan intermédiaire de l'équipe).

De mon point de vue, la démarche est intéressante aussi aux titres suivants :

- d'un point de vue pédagogique, il y a une guidance forte des élèves dans les premières séances de vie de classe, puis peu à peu une certaine autonomie est laissé aux élèves;

- séances bien préparées qui peuvent être reprises par des nouvelles personnes qui seraient intégrées dans l'équipe

- l'équipe continue d'avancer dans ce qui lui pose question : par exemple construction pour l'an prochain d'un projet intégrant davantage et de façon positive les parents à différents moments de l'année.

Restent deux problèmes importants non résolus :

- les effets de cette action sont difficilement repérables de façon objective,

- la vie de classe reste encore trop coupée du reste des autres heures de cours, il n'y a pas assez de pont entre socialisation dans cette heure de vie de classe et travail didactique et pédagogique dans la classe.

II – la perspective de finalisation et la production attendue

L'équipe a déjà fait une description assez fine de son action, elle y intégrera les avancées de l'an prochain. La production attendue intégrera aussi le point de vue des élèves

Eliane Debard

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Académie de LYON

10 Collège Pablo Picasso

Education à la citoyenneté et média

17, rue de Reims 

69500 - BRON 

tél : 04 78 41 03 79 

fax : 04 78 26 68 21

Contact : 

M. Jean-Paul CROZET 

Principal

 

1 - Présentation

Nous sommes une équipe de trois professeurs (Français, Histoire-géographie et Technologie) travaillant avec une classe de 4ème au Collège Pablo Picasso de Bron.

Notre projet arrive à la fin de la 2ème année. Il s’inscrit dans une histoire commencée il y a trois ans autour de la communication médiatique. Une classe a fonctionné comme une agence de presse et comme relais de radio Pluriel à l’occasion d’une liaison exceptionnelle avec une expédition au Tibet.

Le projet s’est appuyé sur deux médias, le journal du collège et une radio.

La communication à longue distance a amené à s’interroger sur la communication quotidienne à l’intérieur d’un collège. Devant un constat plutôt négatif, notre problématique réside dans la remédiation de la mauvaise communication entre tous les membres de l’établissement et dans l’éveil d’une nouvelle motivation, le journal interne a été retenu comme moyen.

Il a été décidé de réaliser et publier mensuellement un journal de huit pages, constitué d’articles illustrant un thème choisi par les élèves de la classe et d’informations internes collectées dans le collège. Parallèlement, une petite équipe d’élèves volontaires a travaillé avec un journaliste pour produire une dizaine d’émissions diffusées sur Radio Pluriel.

Nous rappellerons seulement qu’autour de la problématique de la communication interne s’inscrivent les objectifs de faire vivre une société, de rendre chaque acteur responsable de celle-ci et capable de maîtriser son expression.
 
 

2 - Acquis et questionnement

Quels points stabilisés ?

  • Quelques élèves ont acquis l’autonomie qui était envisagée au début du projet, des compétences et la motivation pour "faire fonctionner" le journal, la radio et entraîner les camarades de leur classe.

·  Même si c’est encore très hésitant, des personnels répondent à nos sollicitations par des comptes rendus de leurs différentes actions ou des informations ‘administratives’.

·  Les autres élèves connaissent maintenant le journal, même si ce n’est que comme lecteur de celui-ci.

·  La qualité de l’objet s’est améliorée.

·  Le nombre de pages consacrées à la vie interne du collège a augmenté.

Quels problèmes ?

  • Le problème essentiel réside dans la motivation des élèves sur la durée. Parallèlement interfère leur formation. Certains s’investissent plus que d’autres et demanderaient des compétences plus précises. Le choix de consacrer une heure de quinzaine, pour toute la classe sur toute l’année, à des cours concernant l’information de la communication, ne nous semble pas satisfaisant (durée trop longue, motivation inégale, production peu satisfaisante …). Il faudrait donc un temps spécial consacré à un groupe de volontaires. Afin de leur permettre d’effectuer ce choix, une initiation serait proposée à la classe entière.

·  La communication interne ? Le "système" de boîtes mises à la disposition de tous ne remplit pas sa fonction. Personne ou presque, ne propose d’informations par ce canal, il faut toujours aller les chercher.

·  La diffusion assurée par les élèves est limitée (80 exemplaires en moyenne). Le prix de 5F semble trop onéreux, la plupart des acheteurs sont des professeurs.

·  Il est très difficile de contacter les parents (peur de leur intervention dans le journal, les élèves qui achètent le journal ne le transmettent pas toujours aux parents).

·  La non régularité de la parution (délais non tenus) semble être un frein au développement de l’information.

·  La liaison des deux activités journal et radio est devenue presque inexistante, chacun travaillant à un rythme différent, dans une structure différente.

Et maintenant ?

Devant ces constats, positifs et négatifs, nous avons décidé les aménagements suivants :

  • Limiter le journal à la communication interne, ce qui permettra, dans le temps imparti, d’approfondir le travail, les notions, les compétences et de mieux cerner les objectifs.

·  Impliquer deux classes afin d’assurer un relais au cours de l’année. Le problème d’une formation concrète au reportage par exemple reste entier. Une formule est à inventer, stage ? Intervention d’un professionnel ?

·  Développer la motivation en tournant le projet vers l’extérieur ? Comment communique-t-on dans d’autres institutions ? Dans des entreprises ?

·  Donner aux professeurs impliqués le rôle de chargé de communication ce qui ne paraît pas possible pour les élèves, et donner aux élèves celui de reporter.

·  De ce fait on pourra réfléchir à la communication externe : quelle image construire du collège auprès des parents, de la mairie, des médias … (à l’occasion de différents projets).

·  On s’interroge encore, comment intégrer les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication.

·  On envisage de distribuer gratuitement cet ‘outil d’information’ et de rendre sa lecture indispensable à la vie de l’établissement. Il sera donc nécessaire d’élaborer un projet de financement.

 

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11 Collège André Malraux  -

Education à la citoyenneté

80, chemin du Grand Roule 

B.P. 72 

69110 - SAINTE FOY LES LYON 

Tél. : 04 78 51 82 52 

fax : 04 78 50 87 60

Contact : 

M. Jean-Marc MICHEL 

Principal 

Sylvie CREVEL 

documentaliste

 

1 - Présentation

Quoi ?

écriture, mise en scène et représentation d’une pièce de théâtre sur les émotions au collège.

édition de son texte sur la page Web du collège

Qui ?

- une équipe composée d’une documentaliste, d’un professeur d’histoire-géographie, d’une assistante sociale, d’une conseillère principale d’éducation et d’une actrice-metteur en scène professionnelle,

- des enfants volontaires de plusieurs niveaux.

Ou ?

- au collège et au centre social voisin, dans le cadre d’un atelier, pour les répétitions et les représentations,

- au CDI, pour une partie de l’écriture.

Quand ?

- une activité programmée sur l’année, après une réflexion sur la violence l’année précédente,

-un découpage de l’année en deux temps : jusqu’en février, réflexion et improvisation, à partir de février, écriture et mise en scène,

- une plage horaire hebdomadaire de 12 heures 30 à 13 heures 30, entre le repas à la cantine et les cours,

- trois demi-journées de répétitions (mercredi après-midi et samedi matin),

- quatre représentations en avril-mai.

Pourquoi ?

- réfléchir aux émotions, à leurs conséquences, aux moyens de les exprimer en respectant l’autre,

- pouvoir exprimer des émotions qui souvent n’ont pas droit de cité au collège,

- surmonter les émotions pour éviter la violence,

- jouer un spectacle qui crée une culture commune.

 

2 - Acquis et questionnement

Points stabilises

- pouvoir utiliser les situations même violentes vécues au collège grâce à la symbolisation (théâtralisation),

- apprentissage d’un savoir-faire d’écriture collective entre adultes et avec les enfants,

- socialisation à l’intérieur d’un groupe et apprentissage de la rigueur et de la responsabilité devant le spectacle,

- la présence d’un professionnel du spectacle est une obligation pour notre projet,

- valorisation de tous les enfants ; quelles que soient leurs difficultés,

- lors du spectacle, plaisir du partage d’une émotion entre enfants et adultes face à des situations vécues au collège et théâtralisées,

- capacité à réaliser un projet jusqu’au bout si bien que notre équipe est crédible face aux enfants, à l’administration, aux enseignants et aux parents.

Difficultés

- créneau horaire 12 heures 30 à 13 heures 30 : temps court, mais choisi exprès pour pouvoir toucher les élèves de tous niveaux,

- respecter l’idée de volontariat de la part des enfants, tout en demandant, à partir du milieu de l’année, assiduité et présence en dehors du temps scolaire pour les répétitions.

- poids de l’écriture :

* difficulté de la retranscription d’improvisations : c’est un travail long, fastidieux et parfois mal accepté car les enfants ne reconnaissent pas leur création

* difficulté de choisir des scènes pour ne pas provoquer l’irritation de certains élèves et adultes.

- problèmes liés au spectacle :

* problème du financement : il faut pouvoir rémunérer une actrice-metteur en scène,

* problème de recherche d’un lieu de répétition pour le samedi matin quand le collège est fermé, la présentation aux parents nécessite une représentation hors du temps scolaire, le soir, ce qui provoque la recherche d’un lieu de spectacle hors du collège et pose des problèmes de responsabilités,

* nécessité impérative d’obtenir un spectacle de qualité pour que les enfants et adultes soient attentifs, que le message passe et que soit suscitée la réflexion.

Problématique

Notre problématique de fond est : comment par l’intermédiaire d’un spectacle, améliorer la vie au collège et permettre à chacun de se sentir reconnu ? En fonctionnant, nous nous sommes demandés comment améliorer la communication à l’intérieur du collège.

Nous nous sommes aperçus qu’un projet de ce genre avait un rôle important dans la construction de la personnalité d’un pré-adolescent ou d’un adolescent et nous avons constaté que la création d’un spectacle permet aux enfants de nombreuses acquisitions : savoir être et savoir-faire.

Projet

Action 1998-99 : Ecriture et mise en scène d’une nouvelle pièce. Les réactions unanimement favrorables des jeunes spectateurs nous montrent qu’ils sont intéressés par cette exploration de leur personnalité. Ils nous ont donné l’idée de réfléchir l’an prochain sur "l’image de soi".

Pour donner plus d’audience à leur spectacle nous aimerions travailler avec le Théâtre des Célestins par l’intermédiaire de notre metteur en scène : Sophie Barboyon.

 

 

3 - Commentaire de l'accompagnateur

Le spectacle cherche à produire des effets non seulement sur les acteurs mais aussi sur les spectateurs. Il y réussit : des interviews des acteurs et des spectateurs ont montré, pour certains des premiers qu'ils sont conscient d'avoir maîtrisé leurs peurs, leur timidité, pour les seconds d'abord qu'ils sont frappés par la performances des acteurs ensuite qu'ils ont appris que les émotions c'est quelque chose dont on peut parler

Déjà l'an passé à propos du spectacle élaboré à partir de scène de violence du quotidien du collège les mêmes types de remarques avaient été faites

Si cette action pouvait s'installer dans le collège (parcours diversifiés ou autre) il serait intéressant de mesurer sur un plus long terme (4 ans, de la sixième à le Troisième) quels en seront les effets.

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Académie de LYON

12 Collège "Les Vernes"

Education à la citoyenneté : éducation des émotions

Rue de Döbeln 

69700 - GIVORS 

tél : 04 78 73 72 86 

fax 04 78 73 72 09

Contact : 

Mme Régine VIGNA 

Principal 

Mlle LARDINOY Sylvie, 

CPE

   

1 - Présentation

QUI ?

Notre action, coordonnée par la CPE du Collège concernait l’ensemble de nos classes de 5e, et était confiée aux 6 Professeurs Principaux. Trois ont travaillé ensemble toute l’année ; en parallèle, s’échangeant idées, engouements, déceptions aussi parfois. Deux ont travaillé de façon plus individuelle (dont une pour laquelle un projet national autour de l’objet livre a investi en temps l’heure quinzaine " Vie de classe "). Une collègue ne s’est pas associée au projet.

OU ?

La majeure partie des travaux a été menée au Collège (préparation + travail avec les élèves) sauf 2 actions spécifiques lors de la Semaine Citoyenne en mai 98 : 2 classes ont visionné un film puis ont participé à un débat à la MJC, 2 autres, après un travail sur Droits et Devoirs, ont choisi 10 " représentants " pour aller rencontrer un Juge pour enfant à Lyon.

QUAND ?

1 heure quinzaine a été consacrée à notre action. La CPE a parfois été sollicitée pour des travaux de groupe.

QUOI ?

Le 1er trimestre a été consacré à un travail sur les règles de la classe et à des problèmes administratifs, puis le travail a porté sur l’ambiance et préparation d’un projet de sortie.

Le 2e trimestre a marqué le début du travail sur les émotions : 4 classes ont utilisé l’outil vidéo pour une prise de conscience du fonctionnement du groupe classe. Un objectif d’amélioration a été dégagé dans chaque 5e.

Le 3e trimestre a permis à 2 classes de travailler sur le vocabulaire des émotions, notamment à travers le jeu de rôle.

La 3e phase nécessitant l’intervention d’un spécialiste un TAI CHI CHUAN, n’a pas eu lieu, faute de temps et d’organisation.

POURQUOI ?

L’objectif initial : améliorer la communication élèves/professeurs et élève/élève en décodant discours et attitude et en apprenant à gérer ses émotions est resté fédérateur chez les collègues qui ont mené l’action.

Reste que l’aide MAFPEN à l’écriture a été mal perçue car ne répondant pas aux besoins de conseils, de regard extérieur. D’où une perte de temps et un retrait de 2 collègues ne souhaitant pas, eux, s’exposer au regard extérieur.

 

2 - Acquis et questionnement

Points stabilisés :

La nécessité d’avoir un temps " hors programme " pour gérer la classe. 1 heure/quinzaine (temps d’échange et de régulation) a semblé à ceux qui se sont engagés dans l’action comme une bonne fréquence.

L’intérêt d’un travail collectif : échange d’outils et d’état d’âme !

L’importance d’un projet pour fédérer une classe.

Difficultés :

L’investissement inégal des collègues n’a pas permis la formation d’un groupe homogène et a laissé un goût amer aux acteurs principaux, ceci d’autant plus que les travaux avaient été rémunérés avant même leur accomplissement.

En conséquence, les échanges se sont limités à 3 ou 4 expériences. L’an prochain nous prévoyons une fiche de présence interne et un bilan des travaux avant paiement des HSE, ainsi qu’un séquence de sensibilisation fin juin 1998 pour tous les professeurs demandant à être Professeur Principal en 5e.

Aide extérieure d’abord inappropriée (aide à l’écriture dès janvier alors que l’action était à peine lancée) puis ressentie comme une perte de temps. Un échange à l’interne avec la CPE comme injecteur d’idée paraît plus approprié pour l’an prochain.

Questions liées à l’action en cours :

Serait-il possible d’établir avant la fin de l’année une " pochette outil " (fiches descriptives des séquences " vie de classe ") pour guider et rassurer les collègues novices et éviter la perte de temps l’an prochain ?

(Un peu comme le guide JOURDAN : aide à la formation des délégués en 6e)


 

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Académie de LYON

13 Collège Emile Zola  -

Education à la citoyenneté

Chemin de l'Abbaye 

B.P. 196 

69823 - BELLEVILLE Cedex 

tél : 04 74 66 16 18 

fax : 04 74 69 34

Contact : 

Mme BIED 

Principal 

 

 

1 - Présentation

Le collège EMILE ZOLA est un collège semi-rural de 500 élèves

L’inquiétude grandissante d’un nombre croissant de membres des personnels face à l’augmentation des incivilités, a conduit quelques enseignants et l’équipe de direction du collège à créer une commission citoyenneté (composée de personnels volontaires toutes catégories confondues) de 14 personnes dont 10 enseignants, la gestionnaire, la C.P.E. et les deux membres de l’équipe de direction.

Un inventaire des incivilités a été répertorié suite au questionnement de tous les acteurs du collège (élèves encadrés par leurs professeurs principaux ; et membres adultes questionnés individuellement par les membres de la commission).

Ce recueil de données a débouché sur une classification en rubriques :

1 irrespect de l’environnement matériel

2 irrespect du règlement, de la loi (infractions)

3 irrespect des convenances et usages (incivilités)

4 irrespect des différences (intolérances)

5 dysfonctionnements et incohérences (inégalités des sanctions), manque de cohésion de l’équipe éducative).

Malgré les difficultés, une demi-journée banalisée a permis à chacun (délégués élèves et adultes) de se positionner et d’émettre des propositions.

Ce travail fut un des points d’entrée de la réflexion sur les objectifs du projet d’établissement, à savoir :

 

1. Apprentissage de la démocratie

ì en direction des adultes

î en direction des élèves

2. l’élève auteur et acteur de ses apprentissages.

Trois projets s’inscrivant dans l’apprentissage de la démocratie ont été retenus par la commission citoyenneté et constitueront vraisemblablement la base du travail de l’an prochain :

1. création d’une " commission environnement " qui permette à chacun de s’approprier ses lieux de vie et par là de les respecter

2. travail sur le racisme qui permette de rassembler sur des valeurs communes des êtres de cultures et de sensibilités différentes

3. travail sur la loi, le règlement intérieur en interaction avec les professeurs principaux, les délégués de classe ayant pour but l’appropriation du règlement intérieur par chacun.

 

2 - Acquis et questionnement

Points stabilisés

  • Prise de conscience d’une majorité d’enseignants de la nécessité de prendre en compte les trois dimensions de leur mission (instruction ; éducation ;insertion) et d’y adapter leurs pratiques.

·  Sensibilisation aux nuisances dues aux incivilités.

Difficultés :

  • le sens donné aux concepts diverge d’un individu à l’autre ;

·  la nécessité d’investir du temps et de l’énergie ce qui rebute certains ;

·  les décisions et les résultats ne sont pas immédiatement tangibles ce qui génère un certain découragement ;

·  l’individualisme ;

·  les incohérences tant individuelles que collectives.

Questionnements :

  • Est-il possible de parvenir à travailler ensemble, avec des objectifs communs, mais avec des attitudes individualistes ?

·  La réalisation des objectifs du projet d’établissement ne nécessite-t-elle pas une cohérence des adultes dans leur comportement et leurs pratiques si l’on veut avoir une portée sur les élèves ?

  3 - Commentaire de l'accompagnateur

Les points les plus intéressants de l’évolution du projet :

I – comment passer du projet de trois personnes convaincues à un projet inscrit dans le projet d’établissement et concernant l’ensemble de la communauté scolaire ?

- ce projet est au départ le projet de deux enseignants et du principal, qui parle " au nom de la communauté scolaire ". c’est donc au départ une innovation très isolée et le fait de trois personnes convaincues " qu’il faut changer quelque chose dans le fonctionnement de l’établissement. ".

Le travail de l’accompagnateur dans un premier temps à l’aide d’un intervenant-conseil qui travaillait sur la globalité de la mise en œuvre du projet d’établissement, a été de travailler avec ces trois personnes pour trouver une stratégie pour que ce projet ne reste pas isolé et qu’il devienne celui de l’établissement.

II - Stratégie mise en œuvre :

Création d’une commission citoyenneté ouverte à tous les volontaires, pluralité des catégories

Respect d’une déontologie, tous les points de vue sont à prendre en compte, communication régulière du travail de la commission au reste des personnels

Mise en place d’une demi-journée où un travail de recueil de données des points de vue de tous ( élèves, enseignants, non enseignants, parents) est recueilli

Inscription de ce travail dans le projet d’établissement, qui en devient un point d’entrée central

Trois projets d’action concrète se dégage pour l’an prochain

III - Fragilité de l’innovation : de l’isolement à une cristallisation de points de vue divergents

Si on peut dire que le pari pour le moment est réussi d’avoir pu mobiliser un nombre grandissant de personnes, y compris des non enseignants, sur la question des incivilités, le nouveau point de fragilité de cette innovation est qu’elle a cristallisée des points de vue divergents, quelquefois très violents, par exemple, innovateurs de départ traités de " fascistes " de façon anonyme par des collèges sur une feuille en salle des professeurs, discussion de participer ou non au conseil d’administration qui a entériné le projet d’établissement...

La question centrale reste aujourd’hui y aura-t-il possibilité de trouver un " bien commun " et de dépasser les controverses sur la question du traitement des incivilités ?

Le choix actuel est d’avancer pas à pas, pas trop vite pour que les points de vue et les actions sont intégrées par le plus grand nombre et effectivement mise en œuvre.

IV – Inter-action entre l’équipe et les intervenants extérieurs.

Le travail de l’équipe a été remarquable dans son inventivité et son travail : par exemple conception du questionnaire sur les incivilités, préparation et animation de la demi-journée banalisée, exploitation du travail de la commission… l

Les intervenants grâce à leur point de vue d’extériorité, ont eu un rôle capital

- pour pointer les faiblesses du projet, par exemple affirmation du départ :il est inutile de travailler à trois sur le problèmes de incivilités si cela reste l’affaire de trois personnes…,

- aider à surmonter les difficultés : rôle de modérateur, de médiateur quand des points de vue divergents s’exprimaient- un rôle enfin de soutien.

soutenir l’équipe souvent découragée, face aux réactions que ce projet provoquait.

Perspective de finalisation et production attendue

Il serait intéressant de mon point de vue que la formalisation ne reprenne pas uniquement le contenu des actions mises en œuvre, mais toutes ces problématiques ( inscription dans un collectif, recherche d’un bien commun .. ), car ces questions sont des questions centrales pour toutes les actions innovantes dans un établissement.

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 PNI 2 / 14

Académie de LYON

14 Collège Henri Barbusse

Education à la citoyenneté

10, avenue Henri-Barbusse 

69511 - Vaulx en velin Cedex 

tél : 04 72 04 07 99 

fax : 04 78 80 85 22

Contact : 

M. HAGOPIAN 

Principal 

Elisabeth Tournier 

responsable

 

1 - Présentation

Collège henri barbusse ZEP (sensible) à Vaulx en Velin.760 élèves dont 100 SEGPA.

A l'initiative du Chef d'Etablissement, un dispositif de vie de classe est mis en place à l'échelle de tout l'établissement. Cela consiste à banaliser 2 heures de cours de 10 H à 12 H, réparties 5 fois dans l'année.

Dans un premier temps, de 10 H à 11 H, chaque classe est prise en charge par son ou ses professeur(s) principal(aux). Ensuite, de 11 H à 12 H 00, les élèves sont libérés saufs les délégués qui sont réunis autour des adjoints par niveau, pour faire la synthèse de leur classe ; pendant que les professeurs principaux dressent un bilan de la séance avec le principal ou le principal adjoint de la SEGPA. Une synthèse générale par niveau est établie par un assistant puis communiquée à la classe par le professeur principal et les délégués.

Au départ les objectifs étaient à l'échelle de l'établissement, donc les vies de classe étaient les mêmes quelles que soient les classes et le niveau avec un questionnaire commun. Puis, suite à une lassitude des élèves et un manque de communication et de soutien de la direction, chaque vie de classe est devenue différente selon la classe, le professeur principal et les besoins.

L'objectif principal est double : donner un espace de parole aux élèves pour prévenir la violence et mettre les délégués en situation de porte-parole des élèves de leur classe au niveau de l'établissement. En effet, dans le collège les élections démocratiques des délégués de classe ne sont pas suivies d'une réelle responsabilisation et des leaders souvent négatifs se trouvent légitimes dans un rôle de caïd.

 

2 - Acquis et questionnement

Les points stabilises :

La vie de classe s’est imposée comme une nécessité au fil de l’année. L’inquiétude des adultes de ne pas maîtriser les débats a laissé la place à l’idée de la nécessité de ce lieu de parole. Un accompagnement MAFPEN a été mis en place pour les professeurs principaux demandeurs .

Par contre la majorité des professeurs principaux a refusé le cadre fixe des questionnaires proposés à l’ensemble de l’établissement à l’issue de la 2ème vie de classe. On a donc opté pour une liberté donnée à chaque classe.

Sur le fond, un travail avec les élèves sur le respect des règles et du règlement intérieur semble réellement nécessaire.

Les difficultés rencontrées :

La première difficulté est liée au fait que nous nous sommes lancés dans l’action sans avoir de finalité précise. Nous avons donc tâtonné.

Nous nous sommes heurtés à l’inquiétude d’une majorité des professeurs principaux quant à leurs capacités à animer et à cadrer un débat d’expression "libre".

Du point de vue de la forme, il est apparu qu’on devrait adapter le type de travail et le champ d’investissement à l’âge des élèves. Enfin, il semble impossible de proposer une même grille de la 6ème à la 3ème.

Les délégués présentent des difficultés face à la prise de note, prise de parole et dans la retransmission fidèle de la synthèse de leur classe malgré une formation en début d’année.

Mais la difficulté majeure pour la cohérence de la suite de l’action réside dans un manque de communication et de lien entre les différents lieux de parole : classe, réunions de délégués par niveau, réunions des professeurs principaux. Il n’y a pas eu d’échange et de retransmission assez systématiques et rigoureux entre chaque lieu.

Questions liées a l’action en cours :

Au cours de l’année, de nombreux constats ont été faits, des remarques, des demandes et des propositions ont été faites par les élèves mais l’impression générale est que cela n’a pas été exploité. On se pose donc la question sur les moyens à mettre en place pour dépasser le stade du constat.

Sur la forme, doit-on intégrer la vie de classe dans l’emploi du temps hebdomadaire des professeurs principaux et des classes ou garder le dispositif de banalisation (2 fois 5 H ou 10 fois 1H ).?

Il est aussi apparu, à l’intérieur de la séance de vie de classe, des difficultés à gérer seul un groupe de 25 élèves. Ne serait-il pas judicieux de doubler le professeur principal par un enseignant de la classe ?

Pour le bon fonctionnement de la vie de classe, les personnes essentielles sont : les professeurs principaux et les délégués. Il faudrait donc réfléchir à un moyen d’impliquer le professeur principal de façon à ce qu’il se sente un véritable facilitateur de la parole et qu’il soit à l’écoute des élèves. Nous devons aussi trouver une méthode pour obtenir une meilleure implication des délégués afin qu’ils soient les véritables porte-parole de leur classe.

 

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 PNI 2 / 16

Académie de LYON

16 Collège Georges Brassens  -

Education à la citoyenneté - Intégration en 3ème d’insertion

Rue Salvador Allende 

B.P. 275 

69152 - DECINES-CHARPIEU 

tél : 04 78 49 20 40 

fax : 04 78 49 40 36

Contact : 

M. Henri FAYOLLE 

Principal 

J.P. DURAND professeur 

responsable

 

1 - Présentation

Quoi ?

Stage pleine nature avec un objectif de socialisation : Connaissance de soi

Projet montagne (fin mars) : participation à la mise en place d’un séjour à dominante sportive dans un environnement peu connu

Commercialisation d’un objet imaginé, conçu, fabriqué en technologie en liaison avec le projet montagne (tee shirt en 1997) 4 stages de 2 semaines en entreprise : préparation, recherche, suivi, évaluation donnant lieu à des rapports de stage

Elaboration d’un projet personnel d’insertion sociale et professionnel

Réalisation du dossier CFG et passage examen.

Qui ?

Elèves en grande difficulté scolaire ; scolarisé en 5ème et ayant 15 ans dans l’année civile

Collège en ZEP.

3 professeurs : Français - Arts plastiques, Mathématiques, Technologie.

Où ?

Collège Brassens 69150 Décines

Entreprises locales

Utilisation de la salle informatique dans l’apprentissage et le suivi disciplinaire ; ainsi que pour la rédaction des rapports de stage.

Quand ?

Dans les séquences pédagogiques

Les enseignants se concertent hors temps scolaire pour tous les aspects de gestion de la classe, suivi des stages entreprise, avancement des projets.

Pourquoi ?

Permettre à un public en grande difficulté de construire un parcours d’intégration à travers des actions spécifiques qui favorisent la socialisation et la prise de conscience des réalités socio-économiques.
 
 

2 - Acquis et questionnement

Points stabilisés :

Le public hétérogène :

élèves intégrés socialement

élèves en rupture sociale sans projet ou désir d’intégration

Contrat signé à l’inscription

Stage pleine nature – socialisation :

observation des élèves hors contexte scolaire

essai de constituer un groupe

Implication des 4 disciplines (Français, Arts plastiques, Mathématiques, Technologie)

Stages en entreprise :

possibilité de repérer des intérêts, voire des compétences dans différents domaines professionnels

pour certains élèves en rupture scolaire et sociale, ces périodes de stage permettent de se projeter dans l’avenir

l’élève reste acteur de sa recherche de stage

Préparation du CFG :

utilisation du référentiel de l’examen pour les contenus disciplinaires

préparation entrée 1ère année CAP

rédaction d’un dossier (saisie informatique) liaison entreprise – français – techno

synthèse des expériences professionnelles : faire aboutir une démarche : plusieurs stages ð plusieurs rapportsð un dossierð émergence d’un projet de vie

Projet montagne (avec une autre classe) :

implication dans l’organisation d’un projet collectif à dominante sportive

partager ce projet avec d’autres élèves du collège, d’autres adultes (intégration).

Difficultés rencontrées :

Recrutement

Mélange de 2 publics dont les difficultés sont d’origine différente

Difficulté des élèves à respecter le contrat

Absentéisme, retards, présence sélective

Difficultés relationnelles : entre élèves, avec les adultes, rejet des contraintes

Arrivées d’élèves en cours d’année : non adhésion et non intégration au groupe et aux projets

Recherche de stage : l’élève va vers la solution de facilité, pas forcément dans le sens de son projet.

Questions ?

Soutien de l’équipe de direction ?

Financement des projets ?

Evaluation des apports des différents axes du projet par rapport aux objectifs fixés

Quelle aide apporter aux élèves dans la recherche des stages en entreprise ?

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 PNI 2 / 17

Académie de LYON

17 Lycée Saint Exupéry  -

Eéducation à la citoyenneté " Le Parcours de l'élève"

15, avenue Saint-Exupéry 

B.P. 616 

01206 - BELLEGARDE Cedex 

tél : 04 50 56 61 40 

fax : 04 50 56 02 25

Contact : 

Mme TROUCHE 

Proviseur 

Rédacteur 

Mme BRACHET

 

1 - Présentation

Quoi ?

Après avoir participé au Réseau Violence du Centre Michel Delay, il apparaît au groupe de Bellegarde que des facteurs générateurs de violence proviennent de l'Institution elle-même et qu'il serait bon pour tous les acteurs intervenant dans le cursus du lycéen d'en connaître les causes pour en atténuer les effets.

L'action consiste à améliorer le parcours du lycéen pendant les 3 années qui le conduisent au baccalauréat en s'attachant :

aux documents qui jalonnent ce parcours, livret scolaire et surtout bulletin trimestriel

au processus d'orientation

au développement de l'absentéisme

Qui ?

Une équipe interdisciplinaire s'est constituée sur la base de l'adhésion au projet présenté et s'est régulièrement réunie en 3 commissions. depuis octobre 1996 :

10 enseignants,

1 CPE,

1 documentaliste

Ou ?

Au lycée Saint-Exupéry, lycée polyvalent situé dans une cité scolaire d'environ 2500 élèves issus majoritairement de zones rurales et dont les 2 collèges en amont sont en ZEP.

En réunion de commission et en réunion de projet, après la journée de cours.

Quand ?

octobre 1996-mai 1997 : analyse de situation et élaboration d'enquêtes

septembre 1997 - juin 1998 :

enquêtes exhaustives portant sur le bulletin trimestriel (enseignants, élèves, parents d'élèves) et sur l'absentéisme (élèves)

expérimentation d'un programme d'aide à l'élaboration du projet personnel et professionnel du lycéen dans 3 classes de seconde.

Pourquoi ?

De la classe de 2nde à celle de Terminale, le jeune est amené à vivre dans un contexte souvent déstabilisant parce que c'est le temps de l'adolescence et parce que des enjeux importants pour son avenir se font pressants. Son accompagnement par les acteurs de l'Institution doit donc être le plus attentif possible. Il se réalise notamment dans les modes d'évaluation et d'appréciation qui conditionnent son orientation mais qui provoquent aussi des réactions de rejet, de perte de motivation et d'absentéisme.
 
 

2 - Acquis et questionnement

Les points stabilisés

1. Le bulletin trimestriel

Après avoir diffusé les résultats de l'enquête exhaustive sur le rôle du bulletin trimestriel tel qu'il est perçu par les élèves, les enseignants et les parents d'élèves, il apparaît nécessaire et urgent de sensibiliser les enseignants à l'importance de la rédaction des appréciations, compte tenu notamment de l'utilisation ultérieure de ces bulletins (ceux de 1re et de terminale) dans les dossiers d'inscription en enseignement supérieur.

A partir de la rentrée 98 et pendant les 3 trimestres de l'année scolaire, seront expérimenté de nouveaux documents supports au bulletin, proposés par une commission chargée de leur conception. Ils feront l'objet d'une évaluation après chaque conseil de classe et permettront de donner naissance à un document définitif qui sera alors remis à l'imprimerie.

2. L'orientation

L'expérimentation conduite en 97-98 sera étendue à l'ensemble des classes de seconde et complétée par une journée prévue dès la rentrée d'évaluation des attentes", animée par le professeur principal et le CPE en charge du niveau de 2nde.

3. L'absentéisme

Certaines personnes du groupe ont participé à l'Université d'automne de Nancy sur l'absentéisme et riches des résultats de l'enquête conduite auprès de tous les élèves du lycée prévoient d'ouvrir avec les partenaires de l'éducation une large concertation sur une préoccupation aussi forte dans les établissements actuellement. Il sera notamment fait largement appel aux parents d'élèves.

Les difficultés rencontrées

Le principal problème réside dans la nécessaire fidélisation de l'équipe interdisciplinaire et dans la difficulté à trouver des espaces de temps pour des réunions régulières

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Académie de LYON

18 L.P. Sermenaz  -

Education à la citoyenneté

Rue de Bonn 

69140 - RILLIEUX -LA-PAPE 

tél. : 04 78 88 60 04 

fax : 04 78 88 85 85 15

Contact : 

M. Christian ANJOLVY 

Proviseur 

Xavier PAPILLON Professeur 

Responsable

Pas de document disponible

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 PNI 2 / 19

Académie de LYON

19 L.P. Hélène Boucher  -

Notre défi: réussir l’insertion d'élèves en difficulté

18, rue Rosenberg 

B.P. 21 

69631 - VENISSIEUX Cedex 

tél : 04 72 90 03 40 

fax : 04 72 90 03 50

Contact : 

M. Ph. PETREQUIN 

Proviseur 

Martine GAYRAL 

Documentaliste

 

1 - Présentation

* L’action porte sur deux classes de CAP INDUSTRIE MAILLE HABILLEMENT dans un lycée professionnel de Z.E.P.

* Ces élèves présentent de grandes diversités (âge, ethnie, cursus scolaire...) et de nombreux handicaps (sociaux, scolaires et professionnels).

* Depuis 199O, cette action est inscrite dans notre Projet d’Etablissement.

Comment (re)motiver ces élèves pour leur assurer une insertion sociale et professionnelle ?

* Notre objectif est d’aider les élèves à se construire un projet personnel s’appuyant sur des savoirs-être ( comportement, gestion de l’agressivité, respect des consignes et du règlement), et sur des savoirs-faire plus axés sur les connaissances professionnelles, théoriques et générales.

* Pour atteindre notre objectif, des actions sont mises en place:

1°) Un travail systématique en équipe pluricatégorielle : équipe pédagogique, infirmière, assistante sociale, conseillère d’orientation, chef des travaux Habillement, intendante et documentaliste.

2°) Un travail avec des partenaires extérieurs fiables, de notre secteur géographique, choisis pour leur compétence: cinéma, M.J.C., C.D.H.S., Némo (lutte contre la toxicomanie), mairie, centre Michel DELAY, A.N.P.E. ...

3°) Toute l’année nous travaillons soit en coanimation, soit en pluridisciplinarité.

4°) Afin de donner aux élèves un retour positif de nos actions, nous organisons une mise en valeur systématique de leurs réalisations: expositions, boutique de vente, roman-photo, défilé de mode...

 

2 - Acquis et questionnement

Actuellement notre évaluation porte sur l’analyse des moyens mis en place par les équipes et non pas sur les résultats observés au niveau des élèves.

1°) les points stabilises

Ils sont principalement liés, dans notre action, à notre travail en équipe et avec nos partenaires extérieurs.

Nous savons utiliser les compétences de tous grâce à une bonne connaissance de chacun d’entre nous et grâce à la stabilité du groupe.

Nous savons élaborer nos projets en anticipant : ils se préparent en effet collectivement en mai-juin pour l’année suivante.

Nous avons su créer des outils de positionnement, de suivi et d’évaluation: une fiche statistique sociale et scolaire, une fiche " Ma formation, mon projet " , une autre "  Ma personnalité, mon comportement ", et enfin une liste de savoir-faire transversaux.

Ces fiches permettent de constituer un " dossier " pour chaque élève; ces dossiers sont à la disposition de tous les membres de l’équipe et servent de support lors des entretiens individuels.

Nous arrivons à " rentabiliser au maximum " nos concertations, compte-tenu du peu de temps dont nous disposons, et chaque séance fait l’objet d’un compte-rendu diffusé systématiquement à chacun.

Lors de ces concertations, nous prenons collectivement toutes les décisions inhérentes au groupe classe afin d’apporter une remédiation rapide aux problèmes de comportement ou de résultats scolaires.

Tout au long de l’année, nous valorisons les productions, généralement pluridisciplinaires, à l’intérieur du lycée : expositions diverses, défilé de mode, vitrine et boutique, roman-photo, clip vidéo...

Nous avons transféré notre expérience sur une autre équipe de l’établissement pour une classe parallèle et nous répondons actuellement à une demande de transférabilité de nos actions sur un lycée professionnel de St-Etienne dont la section Habillement pose aussi problème.

Nous savons évaluer nos besoins en termes de formation dans le cadre des actions négociées de la MAFPEN, ainsi que nos besoins en aide extérieure.

2°) les difficultés

Elles sont réelles et jalonnent notre travail.

Comment éviter la démotivation et l’épuisement que connaissent ponctuellement certains d’entre nous?

Comment trouver des consensus lorsque les divergences subsistent entre nous, celles-ci étant souvent liées au manque de cohérence de nos exigences respectives?

Comment généraliser l’action à d’autres sections de l’établissement, compte-tenu de l’investissement que représente ce fonctionnement en équipe pluricatégorielle?

Ne pourrait-on pas y voir la limite à la transférabilité de notre action?

 

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Académie de LYON

20 L.P. du 1er film  -

Education à la citoyenneté

12, rue du premier-film 

69008 - LYON M. 

tél : 04 78 00 73 68 

fax : 04 78 01 15 05

Contact : 

Jean-Claude CEYSSON 

Proviseur 

responsable 

M. BIENVENU Daniel

Pas de document disponible.

 


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Le PNI

Ensemble des bilans

Chapitre