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Serveur Académie |
Programme National d'Innovation 3 - 1999/2001 -
"La Lettre du Recteur" - juin 1999. |
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Consignes
d’écriture pour la rédaction des monographies en juin 2001. |
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"La Lettre du
Recteur" - juin 1999.
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Il est particulièrement important aujourd’hui pour l’école de prendre en considération les innovations.Ce qui s’est fait en un endroit, dans une situation analogue, peut contribuer à apporter des réponses, des savoir-faire qui permettent à ceux qui agissent dans les établissements scolaires, et dans les classes, d’avancer et de prendre de l’assurance. Dans la classe, une structuration des activités est réalisée à travers les contenus et les programmes, mais la classe est également une occasion de constructions pédagogiques. Entendre et voir la réalité de la classe, l’analyser, y adapter son action, sont devenus des éléments essentiels de la réussite. Il est du rôle de l’Académie de repérer les initiatives, les innovations et de les soutenir en les accompagnant. Il ne s’agit pas de diminuer les exigences nationales pour les adapter, mais bien de s’organiser pour mieux atteindre les objectifs nationaux. Grâce au travail conduit dans les écoles et les établissements, il existe un progrès continu dans la réalisation des missions de l’école. C’est dans cette optique que je souhaite encourager les échanges et les réflexions croisés autour de l’innovation, pour que les pratiques s’enrichissent de l’effort commun. Daniel BANCEL
par Jacques Néplaz, Conseiller technique
à la formation continue et à l’innovation
Le rapprochement de la formation initiale et de la formation continue a conduit à la création, sous l’autorité du recteur, d’un service spécifique qui a notamment pour mission d’impulser et de coordonner la politique d’innovation dans l’académie. C’est à ce titre que le Service Académique de la Formation Continue et de l’Innovation accompagne les personnes et les équipes d’établissement dans des actions d’innovation qu’elles mettent en place pour apporter des réponses aux différentes questions qui se posent à l’Ecole d’aujourd’hui. En suivant les projets innovants, en organisant des regroupements qui permettent aux différents acteurs de l’innovation de témoigner de leurs avancées, de leurs doutes comme de leurs satisfactions, le SAFCI contribue, dans le cadre de la politique pédagogique de l’académie, à cette valorisation des réussites et à leur diffusion au sein de la communauté scolaire. Innover, c’est communiquer : trouver des idées, en apporter, montrer ce qui marche, apprécier une démarche conçue ailleurs, débattre. Cela passe par la mise en réseau et par la formation continue. Des forums, des échanges lors des regroupements ou à distance par la voie télématique, sont organisés dans le cadre de la mission du SAFCI. Dans ce but, il collabore étroitement avec les centres de ressources de la formation continue comme le Centre Michel Delay de l’IUFM et le Centre Académique de Ressource pour l’Informatique Pédagogique. L’innovation passe aussi par le Centre Régional de Documentation Pédagogique : les publications qu’il distribue peuvent utilement contribuer à enrichir l’expérience de ceux qui inventent et travaillent à améliorer les pratiques d’éducation et d’enseignement. Pour bénéficier du soutien effectif du SAFCI, les équipes ou les établissements peuvent : - répondre aux appels à projet du programme national d’innovation qui paraissent tous les deux ans, - solliciter son concours pour établir des relations avec des équipes qui poursuivent des objectifs identiques, - demander une aide à la formalisation d’un projet innovant, - obtenir des informations sur les publications existantes et sur les possibilités en termes de formation continue. Conçu comme structure d’appui, le SAFCI a pour vocation de
contribuer, avec tous ceux qui agissent au quotidien dans les écoles,
les collèges et les lycées, à l’accomplissement des missions
pédagogiques et éducatrices de l’école. Collège Papire Masson - St Germain Laval - Loire Pour Virginie Fourchet, Professeur de Lettres : "lorsque l’on agit, on n’a jamais le temps de prendre du recul…On n’a jamais l’occasion de formuler. On ne tient pas un petit carnet en disant " cette séquence, cela c’est bien passé…celle-ci, moins bien… ". Lorsque l’on écrit pour expliquer ce que l’on fait à d’autres collègues, cela donne un objectif. Et cela donne l’occasion de préciser. En plus, lorsque l’on explique, on se rend compte de ce qui est différent dans ce que l’on fait. Parce qu’on a toujours l’impression que tout le monde fait la même chose…qu’on n’invente rien de nouveau… On a réalisé que des collègues procédaient d’une manière complètement différente ! Nous, nous mettons vraiment les élèves en projet, nous évoluons avec eux… nous travaillons sur la prise de risque, sur la gestion de l’inconnu…alors que d’autres considèrent les parcours comme une sorte de cours, où tout est étroitement programmé à l’avance… S’apercevoir de cela permet, sans doute, de s’améliorer. Prendre du recul, chercher à comprendre…j’ai beaucoup aimé cela, parce que je débute…ça m’a donné plus de confiance en moi de voir les problèmes des autres". Pour Marie-France Saudet, Professeur de Technologie : "moi qui ne débute pas, j’ai aimé ce travail de recherche et d’écriture que l’on a fait, avec l’accompagnatrice. Cela m’a paru intéressant. Parce que, le point de départ, c’est quelque chose qui vient de nous, c’est notre pratique…C’est vraiment nous qui formulons ce qui est important dans ce que nous faisons… et l’accompagnement permet de travailler dans la durée avec un interlocuteur, un conseil…tout en restant d’abord sur des préoccupations qui nous sont propres…Tout ce travail nous a obligé à réfléchir, à penser à des détails précis et çà, c’est très, très intéressant. Ce qui pose problème, quand on entame un parcours diversifié, c’est bien comment s’y prendre… Ceux qui ne connaissent pas du tout les parcours vont vraiment se poser le problème de savoir comment faire. Je ne sais pas si on va leur donner une réponse avec ce que l’on a écrit. Nous, cela nous a permis de réfléchir…mais les autres ? ". Collège Emile Zola - Belleville - Rhône Le point de vue de l’équipe réunie autour du projet citoyenneté. Dans les regroupements, on se demande si ce que l’on fait a de l’intérêt, on s’expose à décrire notre démarche qui est pleine d’interrogations. Passée cette première appréhension, c’est très motivant d’échanger ; on découvre d’autres initiatives, cela donne des idées pour modifier, compléter ce que l’on fait ou créer quelque chose. On constate que d’autres équipes tâtonnent elles aussi, qu’elles ont été amenées à rabaisser leurs ambitions de départ, qu’elles ont dû s’adapter. On s’aperçoit que cette adaptation est le lot de tous avec le type d’élèves que l’on a et l’évolution de notre société. Par ailleurs, on travaille quelquefois dans l’émotion, ce n’est pas facile tous les jours, et à ce titre, l’échange avec les accompagnateurs et les collègues permet de prendre du recul, de mieux analyser ce qui se passe et finalement d’aller plus loin. Ce que l’on fait est aussi très foisonnant, les échanges nous permettent de mieux cerner l’essentiel, de mieux repérer où est l’originalité de notre démarche. Enfin, les apports dont nous avons bénéficié sur la règle et la loi nous permettent d’avoir des références (règles du collège, loi sociale et loi du quartier...), nous donnent des repères pour l’action et accroissent notre vigilance vis à vis de ce que nous mettons en place dans notre établissement. Finalement, tous ces échanges entre pairs, avec les accompagnateurs et les experts de telle ou telle question, nous aident à mieux avancer. Ceci est d’autant plus utile que souvent, nous n’avons pas eu au départ de formations sur ces questions, cela permet de mieux comprendre et d’éclairer notre pratique. Collège du Bugey - Belley - Ain Le collège du Bugey a mis en place, à la rentrée 96, des parcours pédagogiques diversifiés pour quatre de ses classes de 5ème. Les enseignants volontaires pour assurer ces parcours, conscients des questions de fond que cela posait, ont tout de suite demandé à être suivis par un formateur. Ce suivi a permis une avancée dans la réflexion et la production d’un premier écrit sur ce que devait être un parcours diversifié. Cette sorte de " certification " leur a permis d’apporter une information personnalisée en fin d’année à l’ensemble du collège. Cela a facilité l’extension des parcours diversifiés à la totalité du niveau 5ème à la rentrée 97. C’est à ce moment qu’une équipe innovante de trois personnes s’est engagée dans le deuxième PNI. Il est intéressant de voir comment l’existence d’un projet innovant qui engageait un changement de structures n’a pu prendre corps que grâce à une équipe et comment l’aide d’un formateur-accompagnateur a permis de favoriser une dynamique du travail en équipe. Actuellement, on peut dire qu’autour d’une équipe noyau, les enseignants se situent de façons très diverses. Pour créer une dynamique, il semble nécessaire que le projet innovant touche aux structures d’enseignement, qu’il ait un "ancrage institutionnel " et qu’il fasse appel à un travail collectif pour aboutir. Lycée Professionnel Hélène Boucher - Vénissieux - Rhône Le point de vue de Martine Gayral, documentaliste. Notre lycée professionnel comporte à la fois des sections hôtelières un peu prestigieuses et d’autres, au recrutement très difficile, aux débouchés très incertains. L’équipe éducative au grand complet dont je fais partie s’est engagée dans des actions de socialisation pour rendre "employables" ces élèves dès1990. Et, à la rentrée 1996, nous avons saisi la double opportunité du passage au CAP 2 ans et de la proposition de travailler en équipe innovante. Cette année-là, nous avons terminé une première rédaction, ce qui a permis de clarifier beaucoup de choses, d’être sûrs, notamment, que nous étions tous d’accord sur l’ensemble des objectifs en éliminant l’implicite. En effet, bien souvent, la discussion laisse des zones d’ombres que l’écriture n’autorise pas. Ecrire a permis à tous de s’approprier le projet. De plus, cela a conduit à laisser tomber des actions qui n’entraient pas dans le schéma global, n’étaient pas vraiment cohérentes. Enfin, ce travail a fait émerger de l’ensemble ce qui avait été déterminant dans la cohésion de l’équipe : le stage précédant la mise en place du projet. Cette phase-là de l’écriture nous a donc été très utile. Maintenant, on nous redemande encore de réécrire, en réfléchissant sur notre façon d’écrire. Et un certain nombre de collègues ont abandonné l’équipe innovante, préférant se centrer sur les actions en direction des élèves. Je les comprends, car c’est très lourd, mais je continue… A la fois parce que j’aime bien tenir mes engagements et parce que j’espère que notre expérience sera utile à d’autres… Collège Jean Renoir - Neuville - Rhône Anthony Biagginy, professeur d'EPS, est coordonnateur d'une équipe engagée depuis trois ans dans un dispositif destiné aux élèves de sixième en difficulté : la "sixième de réconciliation". Qu'attendez-vous de l'accompagnement ? D'abord une assurance. De la même manière qu'un tuteur, qu'un maître de stage, l'accompagnateur nous permet de ne pas perdre le fil, de rester sur les objectifs fixés. Par exemple, avec nos habitudes de travail dans les autres classes, nous pouvons oublier les spécificités de notre action. L'accompagnateur nous les rappelle. C'est un garde fou, il permet de travailler dans une certaine sécurité. Ensuite, le regard extérieur est toujours intéressant : une autre manière de dire les choses amène parfois à faire autrement. Il permet aussi de marquer les évolutions. Enfin il peut apporter des repères sur des aspects théoriques : nous avons fait des demandes en ce sens sur le tutorat, les études dirigées. Il est préférable que ce soit une personne extérieure à l'équipe qui fasse de tels apports; venant de l'un d'entre nous, cela pourrait remettre en cause l'équilibre de l'équipe : les donneurs de leçon ne sont jamais bien appréciés Comment s'est passé cet accompagnement ? Nous avons eu successivement deux accompagnateurs (trices). La première nous a apporté un guidage fort sur la méthode : formuler notre problèmatique, nos hypothèses, nos objectifs. Au départ nous avions besoin de ce cadrage. La seconde nous pousse à aller au bout des choses, à dépasser tous les implicites. Mais avec les deux, et dès le départ, il y a eu l'obligation d'écriture qui est inscrite dans le PNI. Comment se passe cette écriture ? C'est pour moi une chose très importante qui nous permet de réfléchir sur notre pratique. En fait dans l'équipe tout le monde n'a pas le même rapport à l'écriture. Logiquement, comme prof d'EPS ce devrait plutôt être à mes collègues de prendre la plume. En fait ils ont beaucoup d’appréhension à écrire : ils me communiquent leurs idées sur de petits bouts de papiers et c'est plutôt moi qui rédige, ensuite ils corrigent. J'écris aussi car, comme coordonnateur, c'est moi qui ai le calendrier et les obligations en tête. Pour résumer ? Etre accompagné cela me fait un peu penser à la conduite accompagnée : l'accompagnateur met en confiance mais nous restons responsables de nos actes. Collège Pablo Picasso Bron - Rhône Vous participez depuis deux ans aux regroupements d’équipes innovantes. Que vous apportent ces rencontres ? Daniel Padey, professeur de Technologie : Depuis 18 ans, je travaille dans le même collège et je vois les mêmes personnes. La première chose qui m’a intéressé, c’est que j’ai pu ainsi rencontrer des gens qui travaillent ailleurs. Anne-Marie Jannet, professeur de Lettres : Pour aller dans le même sens, aujourd’hui, j’ai rencontré des gens qui travaillent sur le théâtre et l’intégration des élèves dans le collège. J’ai pensé que je pouvais stocker des informations dont je tiendrai compte l’année prochaine, car je travaille aussi sur le théâtre. Cela enrichit notre réflexion et notre démarche.
Cela change votre démarche, votre pratique ? Daniel Sauvage, professeur de Lettres: Plus qu’un changement, cela nous pousse à réfléchir davantage au pourquoi de nos actions. Avant, c’était plus intuitif. J’ai l’impression que sur notre projet de journal, que nous vivons depuis longtemps, on n’a jamais évolué aussi vite que cette année. On a analysé de façon plus précise pourquoi ça n’allait pas et comment on pouvait y remédier. D.P. : On se retrouve en équipe pour discuter de notre projet avec d’autres. A-M. J. : On vit les mêmes choses. Cela nous rapproche. On a peu de temps de concertation au collège. Les journées de regroupement, c’est aussi du temps pour l’équipe.
Depuis 1994, le ministère de l’Education Nationale a mis en place un dispositif pour valoriser et soutenir les initiatives innovantes. Un premier programme a été lancé, visant à capitaliser des modalités d’action, des savoir-faire, des réflexions, des expériences liées à ces initiatives en vue de leur diffusion auprès d’équipes ou d’établissements confrontés à des situations analogues. Sur ces bases, l’Académie de Lyon a organisé, en 1996, un forum de l’innovation dont l’un des objectifs était de permettre aux équipes innovantes de présenter leurs travaux et de les confronter avec les réalités vécues par d’autres acteurs du système éducatif en vue d’un enrichissement mutuel. Depuis lors, des regroupements d’équipes permettent d’avancer autour des axes d’innovation retenus pour le programme d’innovation. D’une durée de deux années les programmes nationaux d’innovation se relaient régulièrement depuis 1995. Ils sont déclinés au niveau académique. Les axes de travail évoluent d’un plan à l’autre, avec des dominantes comme par exemple : éducation à la citoyenneté, diversification des parcours en collège, prévention de la violence, maîtrise des langages dans toutes les disciplines. Toutes les équipes engagées dans un programme d’innovation bénéficient d’une aide méthodologique et financière pour leur permettre de formaliser leur pratique et ainsi d’en assurer la diffusion au sein du système éducatif. Equipes engagées dans le deuxième PNI : Parcours pédagogiques diversifiés : - Collège Louise Michel - 42800 - Rive de Gier - Collège Michel Servet- 42190 – CHARLIEU - Collège du Bugey - 01300 – BELLEY - Collège Georges Brassens - 69150 DECINES-CHARPIEU - Collège Henri Barbusse - 69511 - VAULX EN VELIN Cedex w Collège de la Dombes - 01390 - SAINT ANDRE DE CORCY - Collège Michel de Montaigne - 42510 – BALBIGNY - Collège Papire Masson - 42260 - SAINT GERMAIN LAVAL
Consolidation collège et pédagogie différenciée : - Collège Jean Renoir - 69250 – NEUVILLE - Collège Joliot-Curie - 69500 – BRON
Education à la citoyenneté : - Collège Longchambon - 69008 – LYON - Collège Pablo Picasso - 69500 – BRON - Collège André Malraux - 69110 - SAINTE FOY LES LYON - Collège Emile Zola - 69823 - BELLEVILLE Cedex - Collège Henri Barbusse - 69511 - VAULX EN VELIN Cedex w Collège Georges Brassens - 69150 - DECINES-CHARPIEU - L.P. Hélène Boucher - 69631 - VENISSIEUX Cedex - L.P. du 1° film - 69008 - LYON
Orientation :
Maîtrise des langages et enseignement des disciplines : Equipes regroupant plusieurs établissements en : SVT, Sciences Physiques, Mathématiques, Histoire-Géographie.
Dans le cadre d’une action
académique et nationale visant à développer les pratiques
pédagogiques innovantes, une aide est proposée à des équipes pour
formaliser leur pratique. Les actions concernées devront correspondre
aux axes d’innovation indiqués dans cet appel à projet. Il ne s’agit
pas de développer de nouveaux projets, mais de sélectionner parmi les
projets déjà existants ceux qui peuvent correspondre aux priorités
définies dans les axes. Sont concernés tous les
établissements (collèges, lycées d’enseignement général, lycées
professionnels), dans la mesure où ils peuvent s’inscrire dans les
axes d’innovation. Les équipes innovantes
seront amenées à formaliser leur démarche par écrit et à participer
à des regroupements. Les domaines dans lesquels les équipes sont
invitées à travailler sont les suivants: La prise en compte de l’hétérogénéité
des élèves demande: - d’une
part, de transformer les méthodes d’enseignement et de diversifier
les situations d’apprentissage. Comment remobiliser les élèves sur
les savoirs et les apprentissages? Comment développer l’autonomie et
les activités de recherche de l’élève? Peut-on s’inspirer de ce
qui se fait en formation d’adultes? Comment améliorer la continuité
des apprentissages dans le parcours de l’élève? - par
ailleurs, de ne pas ignorer la grande diversité culturelle et sociale
de ces élèves. Comment alors prendre en compte les nouveaux profils d’élèves?
Comment construire avec eux des perspectives valorisantes et crédibles
d’intégration sociale et professionnelle? Comment éviter les
comportements de rupture? Les pratiques innovantes
devront apporter des réponses à l’une ou l’autre de ces questions. Des projets pourront être retenus dans les domaines
suivants: a) Favoriser
l’autonomie, la coopération et la complémentarité des élèves.
Objectif : développer (à l’école, au collège et au lycée), les
pratiques qui favorisent le développement de l’autonomie des
élèves. - En
diversifiant les méthodes au sein de la classe. - En
s’appuyant sur la mise en projet. Cela concerne, par exemple les
parcours pédagogiques diversifiés ou les projets pluridisciplinaires («
travaux croisés ») en collège, les T.P.E. en lycée. D’autres
modalités peuvent être prises en compte. - En
développant l’aide individualisée au collège et au lycée. b) Utiliser
en formation initiale des méthodes de la formation continue d’adultes
Objectif: comment transposer en formation initiale avec les élèves les
méthodes élaborées en formation continue d’adultes? - Personnalisation
et diversification des parcours de formation. - Autoformation. - Modularisation
des formations. c) Développer
la cohérence éducative. Objectif: améliorer le parcours et la
motivation des élèves. - Développer la continuité
éducative (Lien entre degrés : CM2-60 / 30-2nde
/ Terminale - supérieur~ pratiques des cycles - à l’école, au
collège, au lycée -; Pratiques de la transdisciplinarité.) - Développer les liens
école-famille. - Travailler sur la motivation des
élèves et lutter contre l’absentéisme (classes relais, SAS, CL[PA...) Il s’agit de développer les compétences
des élèves à l’oral et à l’écrit, de favoriser les liens entre
les activités langagières et les apprentissages disciplinaires, de
rechercher la cohérence entre les différents cycles et niveaux d’enseignement
(primaire et secondaire). Le rôle des technologies de l’information
et de la communication sera également interrogé dans ce contexte. La maîtrise des langages
sera envisagée, dans sa dimension culturelle (intégration de l’enfant
dans un univers social, rapport entre les différents mondes sociaux),
comme outil de communication et d’échange, comme moyen d’apprentissages
scolaires et professionnels. Des projets pourront être retenus dans les domaines
suivants: a) Maîtrise
des langages dans les différentes disciplines. Objectif: travailler sur
le développement des compétences langagières dans le cadre des
progra.mmes et de la classe, donc dans chaque discipline d’enseignement
et, engager, au niveau de l’équipe pédagogique, une réflexion sur
la cohérence et la complémentarité des situations à mettre en
oeuvre. b) Maîtrise
des langages et apprentissages culturels. Objectif: développer, dans le
cadre de politiques territoriales, la mise en place de dispositifs
cohérents permettant aux élèves (de l’école maternelle au
collège) de suivre des parcours jalonnés et de construjre
progressivement des compétences culturelles (lecture, écriture,
oralité, recherche documentaire) : utilisation, en situation, des lieux
d’offres du livre et de la documentation, connaissance des “professionnels”,
participation à des actions responsabilisantes, ateliers d’écriture...
Il s’agit, dans ce cadre, d’accompagner les projets concertés d’équipes
de partenaires (écoles, collèges, bibliothèques municipales et/ou d’autres
structures sociales et éducatives). c) Le développement de l’enseignement
des langues vivantes. Objectif: Développer la pratique de l’oral,
réfléchir àson évaluation et diversifier les méthodes d’enseignement. L’enseignement des sciences y compris des sciences humaines est essentiel à la compréhension du monde actuel. L’accélération du progrès des sciences et des techniques est telle que l’appréhension de ses conséquences constitue un enjeu majeur pour les sociétés. fl s’agit donc de développer à la fois des compétences scientifiques et une culture qui permette de prendre conscience des enjeux et de prendre part au débat démocratique. Ce programme ne s’adresse pas qu’aux sections scientifiques : il concerne toutes les disciplines. Des projets pourront être retenus dans les domaines
suivants: a) Les
pratiques expérimentales. Objectif: développer des pratiques
expérimentales à travers l’activité des élèves pour favoriser l’acquisition
du savoir scientifique. b) Les
pratiques techniques. Objectif : développer les apprentissages et les
savoir-faire techniques au service de l’enseignement. c) La compréhension des enjeux . Objectif: faire
réfléchir à ce qu’est une démarche scientifique, situer la science
et la technique dans une expérience du savoir plus large (perspectives
historiques, éthiques, économiques et sociales). Pôle
1 : L’apprentissage des savoirs par la mise en projet Pôle 2 : Aide individualisée et cohérence éducative2 A : Aide individualisée2 B : Cohérence éducative
Pôle 3 : Expérimentation en Lycée Professionnel Pôle
4 : Maîtrise des langages 4 A : Maîtrise des
langages et enseignement des disciplines 4 B : Maîtrise des
langages et apprentissages culturels Etablissements
contractualisés dans le cadre du plan de
prévention de la violence en milieu scolaire. 1998-2000
PROGRAMME NATIONAL D’INNOVATIONS 1999-2001 DOCUMENTS INTERMEDIAIRES Préambule: Ce texte est une formulation
réactualisée de celui rédigé en avril 1998 pour le PNI 2. Les grandes
lignes sont conservées, seules changent les consignes de
transmission des documents dans le sens d’une simplification. Ce texte s ‘adresse aux coordonnateurs académiques,
aux accompagnateurs et aux équipes engagées dans le PNI 3. Il sera
donc largement d4fJùsé auprès de tous ceux qui écrivent,
qui aident à l’écriture, mais aussi ceux qui lisent les textes en
cours de travaiL En effet, pour améliorer la lisibilité des écrits et
la compréhension des actions menées, les étapes de lecture par des
non initiés sont à développer à tous les niveaux (établissements,
académie, national). 1- Quels objectifs? L’expérience des deux
premiers PNI montre à la fois l’intérêt de la formalisation mais
aussi la difficulté des équipes à décrire leur action, à en
dégager les lignes de force, à en évaluer les effets et à faire
apparaître les problématiques mises enjeu. La première année de la
contractualisation est une année où s initie l’action, où elle se
développe, où l’analyse menée en parallèle permet de faire
apparaître progressivement les réussites, les difficultés, de mieux
cerner les enjeux et les zones d’ombre. La seconde année, l’action
ayant trouvé une forme plus affirmée, serait alors le temps où le
récit de l’action devient plus précis. C’est aussi le moment où l’analyse
se centre et s’affine sur des objets susceptibles d’intéresser d’autres
enseignants; ces aspects pourront donner lieu à un éclairage
particulier dans la monographie finale. C’est à ce moment
charnière, situé entre les deux temps d’un PNI, qu’une production
intermédiaire doit permettre à chaque équipe de pointer ses acquis et
d’explorer les problématiques de son action. Un document
intermédiaire national rassemblera par axe les productions
académiques. Le canevas simple que nous vous proposons poursuit deux
objectifs et donne lieu à deux types d’écrit: • une description de l’action,
courte et néanmoins compréhensible par tous, • une mise en évidence
des questions et lignes de force qui ont émergé au cours de cette première année pour nourrir la réflexion
collective ultérieure. 2- Quels documents rédiger? • le document
intermédiaire des équipes: Chaque équipe
adressera au coordonnateur académique un document de deux pages
comportant, en tête de chaque page, un cartouche identifiant l’action
dans un cadre présenté comme ci-dessous: Académie Etablissement: nom, adresse, téléphone, télécopie, mél Personne contact: nom, fonction PM 3 — n0 innovation
nom du fichier intitulé de l’action dans l’établissement - 1ère page : présentation
de l’action après une année de mise en oeuvre, de type «quatrième
de couverture» (une quinzaine de lignes). Il s’agit de décrire l’action
afin qu’un lecteur non initié puisse s’en faire une idée
concrète, la localiser, repérer le besoin qui l’a déclenchée
(réponses concises et précises aux questions quoi? qui? où? quand?
comment ? pourquoi ?). C’est cette première page qui est destinée à être
diffusée dans le document intermédiaire national. - 2ème page : partie d’écriture libre présentant les points
stabilisés, les difficultés, les questionnements liés à l’action
en cours, de façon à dégager les problématiques qui pourront
orienter l’écriture des monographies (une trentaine de lignes). Cette seconde page apportera des éléments pour
alimenter la synthèse réflexive du document intermédiaire national. •
les documents intermédiaires des académies: Le coordonnateur
fera parvenir à notre bureau l’ensemble de ces écrits enrichis d’un
document de réflexion par axe d’innovation,
portant sur les points jugés les plus intéressants par lui-même et le (les) accompagnateur (s) en
ce qui concerne: - les actions et leurs
caractéristiques; - les perspectives d’évolution
et les productions attendues. •
le codage des fichiers Au niveau national, nous
allons recevoir plus de 800 fichiers. Nous vous remercions de nous
faciliter les tâches de manipulation en respectant le codage propose. Chaque équipe
a rédigé un document de deux pages distinctes
correspondant à un fichier. Le nom du fichier commencera par la
lettre P suivi du n0 de l’innovation, puis du nom de la
ville ou de l’établissement (par exemple : P3Angers.doc) Chaque coordonnateur
a rédigé un document de réflexion par axe d’innovation.
Le fichier sera codé par « A, n0 de l’axe, nom de l’académie.doc
», par exemple : A3Orléans.doc.
Notre réseau informatique
impose des noms de fichiers de 8 caractères. Si vos noms de fichiers
sont plus longs, vous veillerez à ce que les 8 premiers caractères
soient significatifs. Par précaution, il est préférable d’envoyer
aussi vos fichiers sous la forme « *.RTF» rappel: numérotation
nationale des innovations 1 : Ecoute, aide et suivi de l’élève 2 : Ruptures et continuité dans les apprentissages. de
la maternelle à l’enseignement supérieur 3 : Développement de la culture scientifique et
technique 4 : Langues et langages: outils de communication et voie
d’expression des cultures 5 : Des réponses aux comportements de rupture dans
l’enceinte de l’établissement scolaire démotivation, agressivité,
absentéisme. 6 : Apprentissage de la démocratie • la transmission Les documents des équipes et
de l’académie, validés par le recteur, seront adressés à DESCO A11
par le coordonnateur sous la double forme «papier» pour la voie
hiérarchique et «fichiers» par courrier électronique en respectant
les consignes données tant pour la présentation et la mise en page du
texte que pour le codage du nom des fichiers. •
la date de retour: Le 30 juin 2000 pour les
bilans d’étape et le 14 juillet 2000 pour les documents de réflexion
académiques. Il est essentiel de respecter ces dates de façon à
assurer la communication de la synthèse nationale aux équipes le plus
tôt possible afin qu’elle remplisse la fonction rappelée ci-dessous. 3- Quelle exploitation de ces
documents au niveau national ? En retour, un document
intermédiaire national par axe d’innovation sera renvoyé en
décembre aux académies, à destination
prioritaire des équipes et des accompagnateurs. Il comportera: - les présentations in
extenso de toutes les actions recensées; - une synthèse des
réflexions et des propositions des équipes, enrichie de celles du(des)
bureau(x) référent(s) de chaque
innovation. L’ensemble fournira aux équipes un panorama des actions engagées sur leur thématique favorisant des échanges et la réflexion tant pour la poursuite des travaux que pour le choix et l’élaboration de la monographie demandée pour la fin de la deuxième année.
Josette GIROUD Coordonnateur académique innovation et valorisation des réussites SAFCI 1, rue Colette Tél. : 04 72 89 19 48 |
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