En route pour un parcours de formation en Lycée Professionnel de l’automobile

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Programme National d'Innovation 99-01. (PNI 3)
Monographie produite en juin 2001

En route pour un parcours de formation en Lycée Professionnel de l’automobile

Une équipe de professeurs de Lycée Professionnel en Maintenance Automobile (Atelier neuf, construit d’après le guide d’équipement) propose un parcours de formation à l’élève de BEP suivi d’une évaluation.
Ce parcours décrit une progression structurée et évolutive de la formation, en projetant une classification des apprentissages ainsi qu’une répartition du temps hebdomadaire en fonction des différentes zones de travail.

Mots clés :

parcours en LP.MVA, évaluation en LP.MVA, autonomie, zones de travail en LP.MVA, cohérence référentiel et guide d’équipement en LP.MVA.

 

Académie de Lyon

Lycée Professionnel Etienne Mimard

32, rue Etienne Mimard

42000 ST ETIENNE

tél : 04 77 49 59 20 - fax : 04 77 49 59 37

Proviseur : Alain RIGOT

Réf : Jean-Claude BORY, professeur de mécanique automobile

mail : jc.bory@wanadoo.fr

Réf : Yves BARJAT, professeur de mécanique automobile

mail : yves.barjat@wanadoo.fr

Pôle 3 Autonomie et individualisation: 01_24_LP_Mimard – juin 2001

 

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Remonter à l'en-tête Sommaire :

Introduction : Un BEP automobile chargé d’histoire au lycée Etienne Mimard
1 - Comme notre projet est axé sur le BEP, nous allons étudier son évolution
2 - L’arrivée en 1981 d’une équipe d’enseignants formés à l’ENNA de Villeurbanne a entraîné un développement de l’équipe pédagogique au sein de l’atelier automobile
3 - Apparition du nouveau référentiel BEP MVA (maintenance des véhicules automobiles)
4 - Une nécessaire évolution : harmonisation du plan d’atelier avec le guide d’équipement
5 - Le parcours en deux ans de l’élève en BEP MVA
6 - En quoi ce travail était-il innovant ?
7 - Annexes
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Un BEP automobile chargé d’histoire au lycée Etienne Mimard

 

En effet, implanté en plein cœur de la ville de St Etienne (Loire) dans un parc de 4,5 hectares, le lycée se trouve à proximité du centre ville et à quelques minutes de la gare ferroviaire de Chateaucreux.

 

Derrière ses bâtiments gigantesques, ornés de panneaux vitrés et d’espaces verts, le lycée possède une véritable histoire. Depuis sa création en 1882, c’est Monsieur ETIENNE MIMARD (1862-1944), directeur fondateur de la manufacture française d’armes et de cycles, qui est à l’origine de cet établissement. Depuis cette date, le lycée a acquis une réputation d’exigence et de sérieux.

La formation automobile dans le lycée professionnel commençait à prendre de l’ampleur.

 

Les diplômes préparés étaient :        

- CAP en 3 ans ;

- CAP en un an (SA) après un CAP ou BEP de mécanique ;

- BEP en 2 ans ;

- Mention Diesel + CAP électricien en 1 an.

 

Le B.E.P. de l'automobile est un examen à caractère professionnel basé sur un potentiel de connaissances.

A l'issue de leur formation, après deux années d'études dans le second cycle technique, les élèves doivent posséder les connaissances qui les rendront aptes, après une certaine expérience professionnelle, à assurer en toute circonstance, l'entretien, la réparation, l'après‑vente de l'ensemble des véhicules automobiles et du matériel utilisé dans les ateliers.

 

Dans cette perspective, la formation vise à donner aux élèves :

Une connaissance technologique et pratique des véhicules automobiles ;

Des méthodes logiques d'établissement du diagnostic, de la mise au point et des connaissances techniques de remise en état s'appliquant à l'ensemble des organes et des équipements mécaniques, électriques, hydrau­liques, pneumatiques d'un véhicule automobile ;

Des notions sur l'utilisation et les circuits des documents propres à la profession ;

Des notions générales portant sur les fabrications mécaniques ;

Des notions élémentaires concernant les règles d'organisation, d'exploi­tation et de transaction ;

L'acquisition des techniques graphiques permettant de comprendre, de savoir lire et interpréter les documents techniques.

 

En outre, cette formation devra préparer les élèves à s'adapter à l'évolution des techniques dans cette spécialité.

 

 

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1 - Comme notre projet est axé sur le BEP , nous allons étudier son évolution

 

Le BEP techniques et services est créé en décembre 1971 et employé jusqu’en 1990.

Les professeurs étaient spécialisés : M. « Boîte de vitesses », M. « moteur », M. « électricité », donc cinq à six professeurs par classe.

Des séances de technologie imposées à la classe complète de 1 à 2 h.

Apprentissage sur éléments déposés (moteur sur châssis, boite de vitesses à l’établi, etc. …)

Pas de véhicule école, pas de véhicule client.

Très peu d’évacuation des gaz (mesures anti-pollution inexistantes).

 

Le titulaire du B.E.P. de l'automobile trouvera sa place :

Dans les entreprises qui assurent la vente, l'entretien, la réparation des véhicules automobiles ;

Dans les entreprises qui assurent la vente, l'installation et l'après‑vente du matériel de garage et des outillages spécialisés nécessaires à la répara­tion des véhicules automobiles ;

Dans les entreprises de transport et flottes industrielles qui assurent elles‑mêmes l'entretien et la réparation de leurs véhicules.

 

II s'y verra confier des travaux et des postes d'emploi tels que :

Réparation ;

Réception d'atelier ;

Essais de véhicules ;

Devis de réparations ;

Travaux de montage, de mise au point, de réglage dans les stations services techniques ;

Travaux d'installation, de mise en route et de service après‑vente de différents matériels et outillages spécialisés.

Le titulaire du B.E.P. de l'automobile possédant les qualités d'initiative et d'aptitude nécessaires pour assumer certaines responsabilités trouvera tout naturellement, avec l'aide si besoin est, de cours de formation complémentaire, des possibilités de promotion, soit au sein de l'entreprise qui l'emploie, soit dans les multiples métiers de cette branche d'activité (cf. annexes 1 et 2)

En 1980, l’épreuve théorique professionnelle en 1ère série se fait sur dossier soutenu par l’élève devant un jury de professeurs.

 

 

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2 – L’arrivée en 1981 d’une équipe d’enseignants formés à l’ENNA de Villeurbanne a entraîné un développement de l’équipe pédagogique au sein de l’atelier automobile

 

Achats de véhicules d’occasions pour l’apprentissage

Début des véhicules neufs donnés par les constructeurs français

Début des réparations sur véhicules clients.

Emploi des documents de guidance (Autonomie des élèves)

On supprime partiellement le professeur spécialisé

Chaque classe est prise en charge par trois professeurs maximum.

La technologie est par groupe intégré dans le temps atelier.

Difficultés rencontrées :

L’atelier n’est pas prévu pour ce type de fonctionnement :

- 2 salles de techno seulement.

Modification des diplômes

- Création de la mention mise au point

- Suppression des CAP en 3 ans

 

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3 - Apparition du nouveau référentiel BEP MVA (maintenance des véhicules automobiles)

 

1990 : on passe de 12 élèves à 10 élèves à l’atelier.

La réforme invite à revenir à une pédagogie inductive : aller du concret vers l’abstrait.

Cette pédagogie est centrée autour du véhicule : elle est précisée dans le référentiel de l’emploi faisant apparaître les activités professionnelles et dans le référentiel du diplôme faisant apparaître les capacités à développer.

C1 : Communiquer, C2 : Traiter/décider, C3 : Réaliser, C4 : Évaluer et les compétences à maîtriser (cf. annexe 3).

 

Ces deux référentiels montrent l’évolution du métier : l’intervention sur le véhicule est différente. On ne fabrique plus, on répare moins,, par contre on accorde plus d’importance à tous ce qui est relation clientèle, prise en charge du véhicule, diagnostic, devis, intervention, livraison véhicule, etc. …

 

 

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4 – Une nécessaire évolution : harmonisation du plan d’atelier avec le guide d’équipement.

 

Compte tenu de l’évolution de cette formation, une stratégie pédagogique appropriée doit être projetée dans le temps des deux ans de formation de l’élève pour que celui-ci visualise les différentes étapes de sa formation.

 

Pour harmoniser le référentiel du diplôme et le guide d’équipement, nous avons besoin d’une structure de formation comprenant des zones spécifiques. Tout d’abord, l’atelier a été reconstruit en tenant compte des zones prévues par le guide d’équipement.

 

ESPACES FONCTIONNELS

 Ces espaces constituent le domaine d’enseignement de la maintenance automobile (cf. détail annexe 4).

01_24_sch.jpg (105407 octets)

 

1992 : Début des travaux de l’établissement. Les plans sont réalisés en fonction du guide       d’équipement (cf. plan atelier annexe 4).

1994 : Suppression des mentions Diesel pour ouvrir la Mention mise au point. Création du Bac  professionnel Auto.

1997 :  Fin des travaux de nos ateliers.

1998 : janvier : enfin installé.

1999 : 10 moteurs équipés sur châssis.

 

Cet atelier équipé en zones demande pour l’enseignant une bonne organisation du travail, une bonne connaissance d’analyse des systèmes et une bonne maîtrise des outils de diagnostic qui sont en forte évolution. Il a fallu repenser l’organisation pédagogique.

 

1999 / 2000 : Grâce à sa restructuration et agrandissement des locaux, Le Lycée Professionnel Etienne Mimard fut choisi comme lycée pilote pour la session 1999/2000 dans le            secteur automobile. C’est pourquoi, vu le contexte exceptionnel de l’établissement, à la demande de nos inspecteurs chargés de mission IEN, une équipe innovante s’est portée volontaire pour réaliser une expérimentation pédagogique sur les classes de 1er et 2ème BEP     Automobile. Grâce à l’agrandissement des locaux en 1997, il accueille 340 élèves et 36 professeurs. Le secteur professionnel est entièrement conçu sous la réglementation du guide d’équipement de la profession (conçu en avril 1995). Ainsi, on peut donc distinguer les différentes zones réparties dans les salles et l’atelier permettant une parfaite harmonie entre les locaux et le cheminement des différentes classes.

 

 

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5 – Le parcours en deux ans de l’élève en BEP MVA

 

Nous disposons donc d’un atelier construit avec les zones fonctionnelles décrites par le guide d’équipement (cf. annexe 5).

Il restait à réaliser une correspondance entre ce bel atelier et le référentiel.

Le but de notre expérimentation était de réaliser un calendrier très précis pour que l’élève puisse se projeter dans l’avenir et connaître l’ensemble des savoirs et compétences de toute sa formation.

Pour arriver à cette progression, nous avons tout d’abord fait une hiérarchie des familles de compétences (cf. annexe 6).

Nous avons prévu les temps, les supports pour chaque zone et des moments où l’élève peut rattraper son retard éventuel par rapport aux autres.

Aussi l’élève pourra connaître, les temps de fréquentation des zones, les supports étudiés et les périodes de remédiation avec une relation directe des matières associées.

Par conséquent, d’une année à l’autre, l’élève connaîtra à tout moment son niveau, ses tâches professionnelles réalisées permettant de se mesurer à ses camarades.

Pour les professeurs, ceci nous oblige à respecter les temps dans chaque zone et à «boucler » le programme.

De plus, ce principe garantit le passage des élèves sur chaque savoir et compétences, il est prêt pour appréhender un BAC professionnel et une autonomie de travail.

Ces progressions, nous les avons en même temps réalisées sur le papier et mises en œuvre avec les élèves.

Nous avons procédé au fur et à mesure aux réajustements nécessaires.

 

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6 – En quoi ce travail était-il innovant ?

 

Les locaux ont été construits en fonction des exigences pédagogiques du guide d’équipement.

La progression pédagogique a dû être construite obligatoirement en équipe pour utiliser à tour de rôle les zones de travail et pour que l’élève perçoive le sens de son parcours.

Pour parvenir à hiérarchiser les familles de compétences, une maîtrise approfondie du référentiel était nécessaire.

Il fallait aussi être ouvert aux évolutions technologiques du métier de l’automobile et aux publics élèves actuels.

L’organisation de l’atelier se rapproche le plus possible de la situation de travail d’une entreprise, (centre de diagnostic, chaîne de contrôle technique… le plus souvent réalisé avec des voitures clients).

Ce dernier point est un facteur très important dans la motivation des élèves qui, à travers la formation, visualise leur futur métier.

 

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Attention les n° des annexes précisées dans le texte ne correspondent pas à celui indiqué ci-dessous.
Pour tout renseignement adressez-vous à l'équipe indiquée en en-tête..

ANNEXE 1

CLASSES PREPARATOIRES  au BEP de l’Automobile

 Arrêté du 6/12/1971

 HORAIRES

 

M A T I E R E S

1ère année

Heures

2ème année

Heures

I. ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL

 

 

- Technologie de spécialité

3

3

- Technologie générale

1

1

- Organisation et gestion d'entreprise et d'atelier

1

2

- Comptabilité commerciale

1

1

Exploitation du catalogue ajustage

4

2

- Atelier soudure

1

1

mécanique, électricité, automobiles

10

11

- Technique graphique

3

3

- Technologie de construction

1

1

SOUS-TOTAL

25

25

II. ENSEIGNEMENT GENERAL

 

 

a) Disciplines d'expression et d'information

 

 

Expression française

 

 

Connaissance du monde contemporain

4

4

Initiation à la vie civique

 

 

et professionnelle

 

 

Vie familiale et sociale

Education artistique.          options

1

1

,

 

 

b) Enseignement scientifique

 

 

Mathématiques appliquées

3

3

Sciences appliquées

 

2

2

III. LANGUE VIVANTE ETRANGERE (facultatif)

2

2

IV. EDUCATION PHYSIQUE (1)

2

2

TOTAL

37 + 2

37 + 2

 

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ANNEXE 2

 

REGLEMENT D'EXAMEN

 (Annexe I de l’arrêté du 6/12/1971)

   

NATURE DES EPREUVES

Durée

Coefficient

Notes

éliminatoires (1)

1ère série

 

 

 

I. EPREUVES D'ENSEIGNEMENT GENERAL

 

 

 

Epreuves écrites :

 

 

 

A1 Expression française

2 h

2

 

A2 Mathématiques et sciences appliquées

2 h

3

 

II. EPREUVES PROFESSIONNELLES

 

 

 

Epreuves pratiques :

 

 

 

B1 Rénovation, réglage et mise au point

 

 

10

a) Moteur

6 h

3

 

b) Organe ou équipement

8 h

3

 

B2 Technique professionnelle

3 h

4

 

2ème série

 

 

 

I. EPREUVE D'ENSEIGNEMENT GENERAL

 

 

 

Epreuve écrite :

 

 

 

A3 Initiation à la vie civique et professionnelle

1 h

1

 

Il. EPREUVES PROFESSIONNELLES

 

 

 

Epreuve technique :

 

 

 

B3 Technique graphique

4 h max.

3

 

B4 Réparation

4 h max.

3

 

Epreuve facultative de langue vivante étrangère (orale)

20 à 30 mn

 

(2)

 (1) Pour les épreuves autres que les épreuves professionnelles de la 1ère série, le zéro a un caractère éliminatoire, s'il est maintenu par le jury.

(2) Les points au‑dessus de 10 s'ajoutent au total des notes pondérées précédentes. Une note égale ou supérieure à 10 donne droit à mention sur le diplôme. Cette épreuve consistera à traduire une notice, un extrait de catalogue, des instructions d'entretien, de montage, de démontage.

 

 

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ANNEXE 3

 

OBJECTIFS GENERAUX ET ASPECTS METHODOLOGIQUES

 

Objectifs généraux du programme de B.E.P. maintenance des véhicules automobiles (extraits du programme, B.O. n° 39 du 25 octobre 1990)

 

Description de l'activité

 

Le titulaire du B.E.P. maintenance des véhicules automobiles est amenée à exercer des activités au niveau de l'ouvrier qualifié dans le cadre de la maintenance, la réparation ou le reconditionnement de véhicules automobiles.

II peut être également appelé à exercer des fonctions de marketing, de conception, de gestion de maintenance ou de stock, d'organisation, de maintenance‑diagnostic‑intervention‑contentieux-expertise. Ces fonctions pourront être exercées en participation ou en autonomie.

 

Méthodologie

 

Les supports de formation les mieux adaptés, c'est à dire les systèmes ou composants réels en situation sur véhicule ou tout autre support didactique, permettront l'observation et l'étude :

- de l'organisation fonctionnelle et structurelle,

- du fonctionnement,

- de l'évolution des grandeurs caractéristiques et des paramètres fonctionnels,

- du dysfonctionnement et de ses causes,

 

Ces activités auront lieu à l'atelier, par observation, analyse et mesure :

- au poste le travail sur véhicule,

- sur poste didactique,

-   en salle (la technologie) :

         -   par séquences d'analyse permettant l'acquisition, a priori, de connaissances générales ou      spécifiques nécessaires à l'action.

         -   par séquences de synthèse permettant l'acquisition, a posteriori, de connaissances "issues" du vécu au poste de travail en analyse.

 

Une approche globale et concrète fondée sur l'observation, l'analyse, la manipulation est proposée aux élèves. Les supports d'enseignement sont des mécanismes (ou leur représentation sous forme de plans d'ensemble et de dessins) appréhendés comme des ensembles cohérents et structurés de fonctions en inter‑relation et en relation avec l'environnement.

La relation "modèle/réel" et vice‑versa est constamment développée au travers des différents mécanismes étudiés.

 

Cette approche met en évidence les modules fonctionnels qui composent le système ou le sous système, explicite la cohérence de leur agencement et analyse leurs interrelations en s'intéressant, pour chacun d'eux

- à la fonction globale,

- aux grandeurs caractéristiques des entrée-sorties,

- aux données de contrôle qui déclenchent ou modifient l'activité d'un module,

- aux différentes solutions technologiques susceptibles, aujourd'hui, de réaliser la fonction globale.

Il s'agit d'être capable :

- d'identifier la fonction globale (les différents systèmes constitutifs d'un véhicule automobile)

- de comprendre leur fonctionnement en appréhendant leur structure fonctionnelle,

- de connaître (au niveau de leurs performances et de leurs technologies) les grandes familles de solutions utilisées aujourd'hui pour assurer les fonctions mécaniques élémentaires.

 

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ANNEXE 4

 

DEFINITION DES ZONES FONCTIONNELLES

 

Zone 1 : Diagnostic et intervention

Il s’agit, dans cette zone, de placer l’élève dans une situation réelle d’entre prise pour produire un service.

 

Zone 2 : Étude fonctionnelle des systèmes et sous-systèmes

Cette zone, avec les matériels associés, doit permettre à l’élève :

d’identifier les fonctions (données d’entrée, de sortie et de contrôle) et les structures matérielles qui réalisent ces fonctions.

d’appréhender les principes fondamentaux et les connaissances liées aux systèmes et aux sous-systèmes appartenant au véhicule automobile afin d’acquérir les compétences liées au diagnostic.

 

Zone 3 : Étude technologique interne des systèmes et sous-systèmes

Cette zone doit permettre d’appréhender les connaissances liées à l’étude matérielle des composants (structure matérielle des organes qui réalisent les fonctions). L’élève devra acquérir les compétences liées plus particulièrement à l’intervention.

Il s’agit, notamment :

- d’identifier l’aménagement des constituants,

- de relever les conditions de démontage et remontage,

- d’identifier les conditions de fonctionnement,

Une liaison étroite devra être assurée avec l’enseignant de la construction.

 

Zone 4 : Accueil et gestion

Il s’agit, dans cette zone, de placer l’élève dans une situation réelle d’accueil et de gestion d’entreprise : organiser un atelier ou un poste de travail, organiser les opérations de marketing après-vente, utiliser les tableaux de bord d’une surface après-vente,…

 

Zone 5 : Salle(s) de technologie

Pour assurer l’enseignement en classe entière : apport de connaissances, synthèses,…

 

Zone 6 : Laboratoire d’automatique et d’informatique industrielle

Il s’agit d’appréhender les connaissances fondamentales de l’AII à travers des activités de TP relatives à des synthèses automatisés relevant du domaine de l’automobile.

 

Zone 7 : Salle de construction mécanique

Voir le guide d’équipement spécifique.

 

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Autres annexes

 


  fichiers téléchargeables au format .doc


Zones 01_24_tabl.jpg (119228 octets)

1 ère année BEP

BEP   MAINTENANCE DE VEHICULES AUTOMOBILES

EVALUATION SECONDE PROFESSIONNELLE BEP AUTOMOBILE

Pour 34 semaines en Terminale BEP (vierge)

Pour 34 semaines en Terminale BEP (complétée)

Pour 33 semaines en 1ère année BEP (complétée)

Pour 33 semaines en 1ère année BEP (complétée)

Pour 33 semaines en 1ère année BEP (complétée)

Pour 36 semaines en 1ère année BEP (vierge)

PROJET INNOVANT : En route pour un parcours de formation en Lycée Professionnel de l’automobile

Couverture projet  01_24_couv.jpg (93990 octets)

 

Remonter au sommaire Liste des membres de l'équipe ayant réalisé cette monographie :

BORY Jean-Claude, PLP2 automobile
BARJAT Yves, PLP2 automobile

 

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